UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

Avenue de Champagne - Epernay

Décors, parcs et jardins

Décor

Les bâtiments de l’avenue sont souvent d’une grande sobriété, en ce qui concerne leurs façades. Les éléments décoratifs sont des sculptures et des ferronneries.

Ce programme sculpté a généralement trait à l’Antiquité : victoires ailées (maison de Castellane), sphinges (maison Perrier-Jouët), cornes d’abondance et guirlandes de fruits (maison de Venoge) et fait référence à l’activité vinicole au travers de la représentation en abondance de raisins et du dieu grec de la vigne Dionysos, Bacchus pour les Romains (portes monumentales en bois des celliers du château Perrier et de la maison de Venoge).

A la maison Gallice, deux griffons, entourant le chiffre de Marcel Gallice, supportent un balcon en fer forgé, qui répond, en quelque sorte, à la marquise très développée qui surmonte l’entrée principale et la grille sur l’avenue, elle aussi en fer forgé et ornée, également, des initiales de Marcel Gallice. La travée centrale de l’édifice se termine, au niveau du toit, en anse de panier, ornée de guirlande sculptée. En dehors de ces éléments sculptés, la façade est assez unie. Seuls les chaînages d’angle, à joints creux, donnent un peu de relief.

La beauté de la maison vient donc, paradoxalement, de son peu de décor, de ses proportions harmonieuses et de quelques éléments originaux, comme la lucarne ovale sur la façade principale et de l’avant-corps courbe sur la façade arrière, permettant une vue plus large sur la vallée. Certaines résidences de l’avenue de Champagne sont encore plus simples que la maison Gallice : l’hôtel Auban-Moët, avec ses façades en pierre blanche à joints creux ; la maison Belle Epoque de Perrier-Jouët, dont seul l’intérieur justifie le nom, l’extérieur de brique et enduit étant d’une parfaite simplicité ; les hôtels appartenant à la maison Moët & Chandon, Trianon, lui aussi en pierre blanche, avec comme seuls éléments décoratifs, des frontons triangulaires et une marquise, ou l’hôtel Moët (n° 20) datant du début du XVIIIe siècle qui ne regorge pas non plus de sculptures (quelques pilastres à chapiteaux corinthiens), mais dont le contraste des pleins et des vides (baies) forme un ensemble harmonieux.

On ne trouve que quelques excentricités, toutes relatives, sur l’avenue. Le château Perrier en est l’exemple le plus évident. Il est de style néo-Louis XIII, autrement appelé style "brique et pierre", caractérisé par des pans de murs en brique et des chaînages d’angles et des encadrements de baies en pierre de taille. Ce style apparu sous Henri IV et très en vogue sous le règne de Louis XIII, trouve un regain de popularité au XIXe siècle, principalement en Ile-de-France. Il est également caractérisé par des tours, couvertes de poivrières très hautes, des jeux de volumes au niveau des toitures.

On trouve également sur l’avenue de Champagne une résidence de style néorenaissance, abritant la maison de Champagne Vollereaux, avec ses fenêtres à meneaux, et surtout de nombreuses maisons particulières caractéristiques de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle et du grand mouvement de construction de cette période, maisons en meulière à encadrements de brique et décor en brique émaillée (bandeaux, corniches, cabochons), en particulier sur la fin de l’avenue, dont l’un des plus beaux exemples est l’hôtel situé au 48 avenue de Champagne, appartenant à Pol-Roger.
Intérieurs

Ces demeures si elles n’affichent pas la prospérité des propriétaires en façade, sont très luxueusement agencées. La maison Gallice, encore, en reste un bel exemple : hall très spacieux, son escalier et la cheminée de la salle à manger monumentale, réalisée selon un dessin de Charles Blondel, staffs et lambris abondants.

L’hôtel de ville, décoré à l’antique, possède également un grand hall, un escalier monumental à une volée centrale, puis deux volées latérales. L’escalier est agrémenté de tableaux, de vases ornés de grappes de raisin et de feuilles de vigne et d’une statue, un enfant dansant sur un coquillage, une grappe de raisin à la main. Le vestibule est orné en son centre d’un bassin avec un personnage bacchique crachant de l’eau, formant le socle d’une statue à l’antique, une femme attachant sa toge. A l’étage, un vide central de forme ovale donne sur ce vestibule, et est fermé par une rampe en pierre à balustres. Les colonnes et les pilastres sont à chapiteaux corinthiens à l’étage, mais simples au rez-de-chaussée.

On remarquera les vitraux dans ces édifices. A la maison Gallice, l’escalier est orné d’un vitrail, datant de 1921, dessiné par Charles Blondel, architecte, et réalisé par Grüber, maître-verrier. Cet ange de la Liberté, hommage au martyre d’Epernay, porte un rameau d’olivier et l’ange de la Victoire, entouré de divers symboles d’Epernay, de sa région ou de la famille Gallice. Cette allégorie est encadrée par des guirlandes de raisins et de feuilles de vigne, rappelant la profession du propriétaire des lieux et la spécialité d’Epernay. Les vitraux de l’hôtel de ville ont été refaits après l’acquisition de la propriété Auban-Moët par la municipalité, en 1919, par un maître-verrier du nom de Champigneulle, habitant à Paris. Le grand vitrail du plafond du hall, celui du plafond de l’escalier et ceux des fenêtres d’escalier sont réalisés dans un style Louis XIV. On y trouve, au milieu d’armoiries et de motifs floraux, des grappes de raisin, rappelant là aussi la profession des anciens propriétaires. On retrouve également ces éléments sur les stucs de l’étage.

Malgré les transformations nécessitées par le déplacement de la fonction vers la fonction administrative, ces deux édifices conservent une partie de leur aspect d’antan.

L’hôtel particulier Trianon, appartenant à la maison Moët & Chandon, est également très fastueux, sans doute parce qu’il avait pour vocation de recevoir les invités de marque de la maison. Les intérieurs sont décorés par des boiseries peintes et dorées. Le hall, très vaste aussi, est dominé par une paire de sculptures de marbre du XIXe siècle. Les pièces sont meublées d’objets de prix de différents styles, Louis XVI, Second Empire. Lune des pièces a été refaite en 1969 par l’architecte Jean-Louis de Maigret (qui travailla avec Piquart sur les bâtiments Moët & Chandon au n° 18), dans un style XIXe siècle.

Au n° 11, se trouve la maison Belle Epoque de Perrier-Jouet, réalisée au cours des années 1980, pour rendre hommage à Emile Galle, créateur de la bouteille de la cuvée Belle Epoque, et à l’Art Nouveau. Y sont agencés des meubles d’Hector Guimard, de Louis Majorelle, de Galle, des sculptures de Rodin et de Carabin, des gravures de Mucha, formant un musée de l’Art nouveau.

Matériaux

Les bâtiments de l’avenue de Champagne offre une grande diversité de matériaux, brique, pierre de taille, pierre meulière, béton, craie, carreau de terre pour les murs, ardoises, zinc, tuiles pour les toits.

La pierre de taille est utilisée pour certains hôtels particuliers, associée à l’ardoise en toiture : hôtel Moët (n°18), hôtel de ville, Trianon et hôtel Chandon (n°9), maison Gallice (n°33), maison Vollereaux (n°37)... Ce sont des matériaux chers, parce qu’ils ne proviennent pas de la région, qu’ils subissent de longs transports, et qui montrent la richesse de ceux qui les utilisent. C’est dans ce but qu’ils sont utilisés. Les toitures en ardoises sont des toitures à la Mansard, caractéristiques des hôtels particuliers depuis plusieurs siècles.

La brique et la tuile étaient, par contre, fabriquées dans la région. Bien souvent, elles sont utilisées par un souci d’économie. Il y a peu de frais de transport et elles coûtent moins cher à fabriquer qu’une pierre à extraire et à tailler. C’est sans doute la raison pour laquelle elle est utilisée en abondance pour les bâtiments d’exploitation des maisons de Champagne. Mais, la brique peut aussi être utilisée pour ses qualités esthétiques propres, en particulier lorsqu’elle est utilisée dans des résidences de négociants de Champagne, la maison Belle Epoque ou le château Perrier, ou plus récemment pour la maison Esterlin.

La tuile est, en général, associée, comme couverture, à la brique. Ces deux matériaux sont donc des matériaux locaux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, sur les recommandations des Monuments Historiques, l’architecte de la maison Esterlin les a utilisés, même si ce n’est qu’un élément décoratif pour la brique en façade ; la maison de Champagne Boizel utilise, elle, des petites tuiles pour la réfection des bâtiments sur rue au n°46.

Sur l’avenue, est aussi utilisée la pierre meulière, surtout dans des maisons individuelles, en façade ou seulement en fondation. Cette pierre, très dure, impossible à tailler, se trouve en abondance dans la Brie voisine et peut donc être considérée comme un matériau local. Elle est très peu chère car elle est mise en place telle quelle et ne nécessite pas d’enduit. Elle est très souvent associée à des petits éléments en briques vernissées, qui permettent un décor très simple et à peu de frais.

On trouve enfin, dans le château de Pékin, de la craie et du carreau de terre, sorte de brique crue, matériaux qui n’ont malheureusement pas une très bonne résistance aux éléments.

Les jardins

L’avenue de Champagne est marquée par la présence d’hôtels particuliers appartenant le plus souvent à des négociants en vins de Champagne, mais aussi des maisons d’habitation plus modestes, trouvant place entre les espaces industriels. Ces demeures qu’elles soient luxueuses ou modestes sont ou étaient presque toutes accompagnées d’un jardin, plus ou moins grand et plus ou moins bien agencé, selon les moyens des propriétaires.

Le jardin français, issu de la tradition du jardin à parterre du XVIIe siècle, dont les jardins de Versailles par Lenôtre sont évidemment le plus bel exemple, subit une perte de vitesse, mais garde, malgré tout, une influence sur certains créateurs. Mais il est largement dominé par le jardin paysager à l’anglaise, créé au XVIIIe siècle en Angleterre et importé en France au XIXe siècle, grâce à la diffusion des idées de Rousseau sur la nature et au retour des immigrés après la chute de l’Empire.

Les deux styles s’opposent. Le jardin français est très rationalisé, géométrique, symétrique, caractérisé par les parterres, fleuris ou non, et par la taille géométrique des arbres. Le jardin anglais est formé de courbes, de sentiers sinueux, de lacs serpentins. Ses créateurs souhaitent qu’il fusionne avec le paysage alentour et suppriment les haies et les clôtures. Ils adaptent la création au lieu, là où le jardin français est créé de toutes pièces.

Le style paysager est adapté au jardin de ville qui ne permet pas les grandes étendues gazonnées des propriétés rurales anglaises d’où il est originaire. Ainsi la limite de propriété est clairement matérialisée par une grille en fer forgé ou par un mur de clôture. Mais on conserve le principe des allées et des sentiers sinueux et des petits bâtiments au détour d’un chemin ; des kiosques remplacent les temples, des grottes sont aménagées et des plans d’eau agrémentent la promenade.

A Epernay, le jardin paysager est présent sur l’avenue de Champagne, principalement avec le jardin de la maison Gallice (n°33), mais aussi, dans une version plus française, au jardin Pol-Roger (n°44) et dans le jardin de l’hôtel de ville. Le style paysager était très à la mode fin XIXe siècle, grâce en particulier aux parcs publics créés sous Napoléon III, à Paris les parcs des Buttes-Chaumont, Monceau et Montsouris, mais également dans de nombreuses villes de province ensuite, Montpellier, Lyon, Béziers, etc. Les grands cimetières créés également à cette période, comme le Père Lachaise, reprennent le style paysager.

Mais en dehors de ce phénomène de mode, le jardin paysager avait un avantage pour un certain nombre de terrains de l’avenue de Champagne : il utilise, comme on l’a dit, les accidents du terrain. Or, ces terrains sont très en pente. Un jardin français nécessiterait de nombreuses terrasses, rampes et escaliers sur des parcelles, qui ne sont pas très longues, même lorsqu’elles descendent jusqu’à la voie ferrée. Cela créerait un manque de lisibilité et une absence de plaisir visuel.

Le parc de la maison Gallice est complètement aménagé à l’anglaise avec une sorte de rivière serpentant vers un bassin, un kiosque, des allées courbes, des grands arbres d’essences variées, dont un faux, projetant des zones d’ombres sur les sentiers. Tout cela laissant cependant une grande visibilité sur la vallée et la montagne opposée.

Le jardin Pol-Roger est, comme le parc de l’hôtel de ville, un jardin hybride, anglais pour certaines parties, français pour d’autres. Dans le jardin Pol-Roger (anciennement propriété François Wachter), les allées sinueuses, les kiosques et autres éléments du jardin paysager sont inclus dans un plan rationnel dont la symétrie n’est pas absente. Le premier élément visible de la rue est une haie taillée enserrant un petit escalier et ornée de plantations ordonnées. Elle est suivie d’une étendue gazonnée, cernée par des sentiers courbes mais symétriques selon l’axe central. Enfin, la partie haute du jardin est divisée en trois parties, sensiblement de la même taille, celle de gauche étant dominée par un kiosque, celle de droite par un puits. Leur accès se fait par de petits sentiers sinueux, bordés de bosquets, mais la vision du jardin en plan, comme en réalité, montre bien la structure rationnelle de l’ensemble.

Ici le jardin français et le jardin anglais se mêlent pour former un ensemble relativement homogène.

Les jardins de l’hôtel de ville ont une disposition différente. Ils ont été dessinés, semble-t-il, par les frères Bühler, Denis (1811-1890) et Eugène (1822-1907). Ces paysagistes renommés sont les créateurs de nombreux parcs publics en France : le Thabor à Rennes, le Plateau des Poètes à Béziers, les parcs de Bordeaux et de Tours, et surtout leur plus grande réussite, le parc de la Tête d’Or à Lyon en 1856.

Au parc de l’hôtel de ville, les deux styles se juxtaposent sans jamais se mêler. Entre l’hôtel de ville, ancienne résidence Auban-Moët, et la grille d’entrée sur la rue Jean Moët se trouve un ensemble régulier, symétrique et géométrique. A partir de 1872, Alphonse Gosset, architecte, réalise les dépendances de propriété Auban-Moët, sur la rue du Pont et la rue Pupin. Il semble qu’il ait remanié le jardin et en particulier qu’il soit créateur de la partie du jardin à la française. C’est peut-être pour donner un aspect plus imposant à la demeure. Des parterres entourent une fontaine à l’intérieur des rampes devant le bâtiment et une allée large et rectiligne mène jusqu’à la grille. Cependant, de part et d’autre de cette allée et de ce parterre, le jardin est beaucoup plus libre. Les jardins des frères Bühler sont caractéristiques de leur époque, le second Empire, et sont emplis de lacs, de kiosques, d’allées sinueuses. La partie latérale, cernée par les dépendances de l’hôtel, la rue Pupin et l’avenue de Champagne, est parcourue d’allées courbes et irrégulières.

Le terrain subit une légère pente qui est rattrapée par un escalier et des rampes devant le bâtiment mais qui est pleinement intégrée à l’autre partie, voire même accentuée. Une colline est formée, surmontée d’un kiosque, et dans laquelle est creusée une grotte. Deux plans d’eau sont également aménagés. Evidemment, des arbres et des bosquets agrémentent le tout mais on trouve également de nombreuses statues, du mobilier, des bacs à palmier, qui accentuent le côté composite de l’ensemble. Certains des bosquets sont taillés de façon rectiligne.

Le jardin de l’Orangerie de Moët et Chandon (n°9) fut créé, d’après plusieurs auteurs, en 1807 par le miniaturiste Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) pour Jean Remy Moët. Il accompagne deux hôtels particuliers se faisant face de part et d’autre d’une cour, l’hôtel Trianon et l’hôtel Chandon et une orangerie au bout du jardin. Isabey a dessiné un jardin à la française, à une époque où le jardin paysager est déjà très à la mode. Un perron donne accès au jardin au centre duquel se trouve un grand plan d’eau bordé de bandes de fleurs et d’arbres taillés en table. De part et d’autre, s’étend un parterre gazonné cerné de plates-bandes fleuries. Ces parterres sont "écoinçonnés" en raison d’une irrégularité de la parcelle d’un côté et l’on a voulu préserver la symétrie. Des rangées de marronniers taillés bordent les limites du jardin, au bout duquel se trouve l’orangerie avec ses baies en plein cintre, ses treillages et ses bustes. Une balustrade couronne le bâtiment qui servait à conserver les orangers à l’abri pendant la période hivernale.

A l’endroit où se situent actuellement les maisons de Champagne Vranken, Besserat de Belfon, il existait une très grande propriété appartenant à la famille de Maigret. Il semble qu’elle possédait elle aussi un grand jardin anglais, dessiné par Edouard Redont, paysagiste rémois, mais le terrain a été loti. Il reste cependant une partie du jardin dans le parc municipal des sports, le Parc de Maigret, rue de Verdun, mais c’est infime car on y a installé un terrain de sports. Le bâtiment en brique et pierre était probablement une des dépendances de cette résidence aujourd’hui disparue.

Tous ces parcs et jardins sont accessibles ou visibles. Ceux de l’hôtel de ville et de la maison Gallice appartiennent à des organismes publics et sont devenus des parcs publics. Quant à l’Orangerie Moët et Chandon et au jardin Pol-Roger, si l’accès en est réservé, on peut en apprécier les formes générales de l’avenue.

Mais il existe dans cette rue de nombreux jardins cachés derrière des hôtels particuliers ou des maisons plus modestes. Au n° 20, l’hôtel Moët abrite un jardin à l’anglaise, semble-t-il dessiné lui aussi par Isabey toujours pour Jean Rémy Moët, qui enserre un arbre très ancien, appelé "Arbre des Trois Empereurs" ; les Empereurs de Russie, de Prusse et d’Autriche avaient probablement passé une journée entière sous cet arbre sans doute pour boire du Champagne...

Tout comme le château Perrier, la propriété Perrier-Jouet au n° 11 devait s’étendre jusqu’à la voie ferrée mais ce n’est plus le cas. Elle possède cependant toujours un jardin paysager absolument invisible de la rue.

Il en va ainsi pour de nombreuses propriétés, qu’elles appartiennent à des maisons de Champagne (Vollereaux, par exemple) ou pas. Elles ne montrent au passant que leurs façades et une cour, et gardent caché un coin de verdure aménagé et entretenu pour le seul plaisir des occupants.

Il est à noter que de nombreuses maisons individuelles sans prétention, en particulier vers la fin de l’avenue, abritent elles aussi des jardins privés et illustrent le phénomène de démocratisation du jardin apparu vers la fin du XlXe siècle.

Textes C. Durepaire, S. Limoges et F. Leroy publiés par l’ORCCA et présentés avec leur aimable autorisation.