UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

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Chronologie des évènements

Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)

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1746

La maison Moët expédie à elle seule 50.000 bouteilles de vins de Champagne : un record.

Histoire des Vins de Champagne
Siècle des Lumières

1750 - 1760

Les expéditions de vins de Champagne de la maison Moët oscillent entre 19.000 et 69.000 bouteilles par an.

Histoire des Vins de Champagne
Siècle des Lumières

1760 - 1792

Claude-Louis-Nicolas Moët succède à son père à la tête de la maison Moët. Il y poursuit l’œuvre entreprise, fortifie les ventes de ses vins vers les marchés belge et allemand, les élargit vers l’Espagne, la Pologne et la Russie et prend l’initiative novatrice d’envoyer des échantillons un peu partout de l’autre côté de la Manche, ce qui prouve son esprit pratique, son ouverture commerciale et déjà un certain sens de la promotion.

Histoire des Vins de Champagne
Siècle des Lumières

Début du XIXème siecle

Pour l’heure, la Champagne est avant tout un pays de vins rouges tranquilles, dont quelques grands crus ont conservé une bonne notoriété : Bouzy, Ambonnay, Verzenay, Verzy, Aï, etc.

D’après la Topographie de tous les vignobles connus d’André Jullien, « les vignobles du département de la Marne sont les seuls qui fournissent ce vin fameux ». Encore serait-il plus juste de dire que ce sont ceux situés dans la vallée de la Marne et sur la Côte de l’Île-de-France.

On commence par faire appel à des crus de la périphérie du département, dans les régions de Vitry-le-François et de Sézanne. Puis, on achète dans le reste de la Champagne, dans la Haute-Marne, dans l’Aisne et surtout dans l’Aube.

Dans beaucoup de vignobles de France, à l’époque, la vigne a le même aspect qu’aujourd’hui, caractérisé par des rangées régulières de ceps, palissés ou non. Mais cette « vigne en lignes » ne se trouve en Champagne qu’aux environs de Sézanne, dans l’arrondissement de Vitry-le-François et dans le Nord de celui de Reims.

Dans le reste de la province, la « vigne en foule » présente avec ses ceps en désordre une apparence très particulière, déroutante pour qui est accoutumé aux vignobles dont les lignes sont tirées au cordeau. En réalité, pour établir la vigne en foule, on plante en rangs réguliers espacés de 0,80 m à 1 m, puis on pratique ensuite deux opérations qui vont détruire petit à petit cette belle ordonnance : le « provignage » et l’ « assiselage ».

Lorsque provignage et assiselage ont été pratiqués pendant plusieurs années, le vignoble est partout en foule et porte jusqu’à 50.000 pieds à l’hectare.

Voici la physionomie la plus vraisemblable de l’ampélographie champenoise du XIXème siècle, telle qu’elle ressort des ouvrages des spécialistes de l’époque :

- en ce qui concerne les raisins blancs de qualité, on trouve des variétés du pinot blanc des grands crus de Bourgogne, l’ancien morillon blanc. Ce sont, dans la Marne, les « petit blanc », « blanc doré », « gros blanc », « épinette » (ou « épinette blanche ») et « beaunois » ; dans l’Aisne le « bon blanc » et le « bargeois » ; dans l’Aube l’ « arboisier » et le «  beaunois ».

Il existe localement, dans toute l’étendue de la Champagne, quelques autres bons cépages blancs, tels que dans la région de Venteuil le « petit meslier », dans la Marne, le « chasselas dur », connu aussi comme « chasselas blanc » ou « Bar-sur-Aube ». Dans l’Aube, ce dernier est parfois appelé à tort « muscat blanc » ; il voisine aves le « françois blanc » et surtout l’ « arbanne » ou « arbane », « raisin blanc donnant de jolis vins secs et mousseux » aux dires du Dr Jules Guyot. Ce cépage déjà présent au XVIème siècle dans l’Aube, existe aussi au XIXème siècle dans la région d’Épernay et dans l’Aisne sous le nom de « vert blanc ».

- pour les vins blancs de seconde qualité, on utilise principalement le « gros plant », les diverses variétés de « gouais blanc » ou « marmot », le « gamay » ou « gamet blanc », le «  plant verdilasse », le « Languedoc blanc » ; dans l’Aube le « peurion », encore appelé «  pleurichon », « milleron », « Troyen blanc ».

- dans le domaine des raisins noirs, le grand cépage est sans conteste le « pinot noir, l’ancien « morillon noir », appelé parfois « noirien » et, dans l’Aisne, « bon noir ». C’est lui qui forme le fond des « grands crus » de noirs. Analogue à celui de Bourgogne, le pinot noir est présent en Champagne en plusieurs variétés, que l’on peut pour la plupart d’entre elles faire entrer dans deux catégories, les «  plants dorés », donnant les meilleurs vins, et les plants gris ».

Dans le groupe des plants dorés figure le « petit plant doré », le plus renommé, appelé aussi « petit plant doré d’Aÿ », «  qui charge peu mais donne le vin le plus fin » et dont il existe près d’Épernay une variété appelée « demi-plant noir » ; on rencontre également, surtout dans la Montagne de Reims, le « rouge doré ». L’un et l’autre sont progressivement remplacés par d’autres variétés plus productives, mais toujours d’excellente qualité, le « gros plant doré noir d’Aÿ », puis le « vert doré ».

Au nombre des plants gris, il faut citer le « petit plant gris », qui donne des vins légers et parfumés, et le « gros plant gris », plus productif et moins fin ; il faut se garder de les confondre avec le pinot gris, dont il sera parlé plus loin.

Il existe localement des pinots noirs ne rentrant dans aucune des deux catégories précitées. C’est le cas du « plant d’Ecueil », du « plant de Trépail », et surtout du « plant de Vertus », qui s’est propagé dans la Montagne de Reims à la fin du siècle précédent. Les vignobles de l’Aube, pour leurs raisins noirs, sont toujours fidèles aux divers pinots de Bourgogne, dont les plus renommés s’appellent localement « pinot noir fin », « pineau rouge », et « pineau franc » ou « gamery ».

On ne trouve plus guère de « pinot gris vrai », le « fromenteau » des siècles passés, sauf dans l’Aube, où il s’appelle le « fromenté violet » ou « fromenté rose ». Alors qu’il se répand en Alsace sous l’appellation régionale « tokay », les négociants champenois s’en désintéressent, préférant pour leurs assemblages des raisins ou tout noirs ou tout blancs, et on peut regretter la quasi-disparition de cet excellent cépage qui avait tant fait pour le renom des vins de la Champagne.

- les raisins noirs utilisés pour les vins ordinaires proviennent de plants plus ou moins grossiers, dont la gamme est extrêmement large. On y trouve notamment le « teinturier », encore appelé « noiraut » ou «  Alicante », utilisé pour renforcer la couleur des vins rouges, l’ « enfumé noir », le «  chasselas rouge », connu aussi sous le nom de « muscat rouge », le « gouais noir », le « gamay » ou « gamet ». Dans l’Aube, on rencontre le « François noir », le « Troyen noir », le « bachet », le « beaunoir » et le «  samoreau ». Dans cette multitude, deux cépages noirs méritent cependant d’être traités à part car, tout en n’étant pas de premier ordre, ils donnent des raisins utilisés pour faire du vin de Champagne, ce sont le « meunier » et le « gouais ».

Le meunier est connu de longue date en Champagne, c’est l’ancien « morillon taconné ». il se propagera tout au long du XIXème siècle, en raison de sa rusticité et de sa bonne productivité, et ira jusqu’au supplanter les Pinots noirs dans certains bons crus de la Marne et à couvrir les trois quarts des vignobles de l’Aisne.

Le gouais, le blanc comme le noir, est merveilleusement robuste et prolifique, mais sa qualité est déplorable. Au début du siècle, André Jullien note dans sa Topographie de tous les vignobles connus qu’en Champagne «  les vignerons plantent du gouais blanc, qu’ils nomment marmot, et dont ils n’emploient ordinairement le fruit qu’à la fabrication des vins destinés à leur propre consommation : ceux surtout qui cultivent des cantons en réputation ne vendent jamais le produit de ces raisins, pour ne pas compromettre l’honneur de leur cru ». Il n’en est malheureusement plus ainsi dans la seconde partie du siècle. On se met à commercialiser le vin de gouais, qui fait même l’objet de transactions frauduleuses et risque donc de se retrouver dans les assmblages utilisés pour faire du vin mousseux de Champagne. L’invasion du phylloxera va donner un nouvel essor à son encépagement, car le vigneron pense qu’il sera plus résistant au dangereux insecte...

Comme au siècle précédent, mais dans une plus large mesure, le rendement varie en fonction du choix des cépages, d’une part, des apports de terres et d’engrais, d’autre part.

La vigne produit bon an, mal an, 10 hl/ha pour les vins de qualité, 20 hl/ha pour les vins ordinaires.

Dans la première moitié du siècle, le vigneron fait généralement le vin et le cède ensuite aux négociants.

Les pressoirs sont pour la plupart, comme au XVIIIème siècle, du type « étiquet », ronds ou carrés, d’une contenance de 4.000 kg de raisins ; on les appelle « pressoirs verticaux ».

La maison Moët & Chandon dispose d’un grand livre de comptes in-folio où l’on retrouve parmi les clients célèbres, Bonaparte, Premier consul, Madame Mère, Joséphine, etc.

Deux nouvelles catégories d’intermédiaires se développent : les commis-voyageurs, qui prospectent les marchés, et les agents, qui y représentent une Maison de Champagne.

Voici la plaisante description qu’en donne Adolphe Ricard dans Les Français peints par eux-mêmes : « Le Champenois commis-voyageur pour les vins du cru n’a rien de commun avec les moeurs à la houzarde des courtiers bourguignons de Bercy. Il dîne chez Véfour. Il a horreur de l’intempérance. Il ne parle de son article que modérément, et il le débite pour l’ordinaire dans les salons, dans les promenades, au foyer de l’Opéra, après une conversation dans laquelle il a mis finement sur le tapis les vertus du vin de Champagne mousseux ; il termine toujours l’entretien en disant d’un air innocent : « Je vous en adresserai une caisse ; mais, de grâce, ne vous croyez engagé à rien quand vous l’aurez reçue. » En parlant ainsi, il boutonne ses gants blancs, ou il joue avec son lorgnon ; puis laissant là le vin d’Aï, il vous parle des chevaux de Lord Seymour, ou des eaux minérales de Bagnères ».

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

26 juillet 1807

Rentrant en France, après la signature de Traité de Tilsit, Napoléon Ier, accompagné de Joachim Murat, s’arrête à Épernay pour visiter les caves de la maison Moët, devenue cette même année Moët et Cie.

A l’entrée des caves, une inscription en lettres d’or mentionne cette rencontre impériale.

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

1814

Dans sa Notice sur la Maison Moët & Chandon d’Épernay, Raphaël Bonnedame relate l’anecdote suivante :

« Lorsque […] les allés repassèrent à Épernay, ils se souvinrent du vin de Champagne qu’ils n’avaient pas eu le temps de déguster à loisir, et livrèrent un combat d’un nouveau genre à ce produit nouveau, qui succomba.

« Les caves de M. Moët rapidement vidées, ce dernier en prit philosophiquement son parti.

« Tous ces officiers qui me ruinent aujourd’hui, répondait-il à ceux qui le plaignaient, feront ma fortune demain. Je me fais de tous ceux qui boivent mon vin, autant de voyageurs qui en rentrant dans leur pays feront l’article pour ma Maison. »

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

12 février 1814

Lors de la première occupation d’Épernay, Jean-Rémy Moët reçoit les Alliés en tant que maire de la ville, et « sa noble conduite lui vaut la protection des princes alliés et, plus tard, la royale commande de Louis XVIII ».

Dans les jardins de la maison Moët & Chandon, on montre encore aujourd’hui un imposant sophora sous les branches duquel se sont réunis : « L’empereur d’Autriche François II, le tsar de toutes les Russies Alexandre Ier, le grand-duc Nicolas (futur tsar), le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, le tout jeune prince héritier de Prusse (qui deviendra cinquante-sept ans plus tard l’empereur d’Allemagne Guillaume Ier ), le prince Guillaume d’Orange (futur roi de Hollande), le prince de Metternich- Winneburg et le duc de Wellington », pour boire une pinte de champagne.

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

10 septembre 1815

« Le champagne est fourni par la maison Moët, à raison de 1.900 bouteilles à 3 francs et 300 bouteilles de qualité supérieure à 4 francs ».

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

9 janvier 1833

Lorsque Jean-Rémy Moët se retire des affaires, la maison qu’il laisse à son fils Victor Moët-Romont et à son gendre Pierre-Gabriel Chandon de Briailles, devenu son associé depuis 1816, prend le nom de « V. Moët & Chandon-Moët », puis très vite celui qu’elle porte encore aujourd’hui « Moët & Chandon », inaugurant ainsi une marque qui « deviendra bien avant la fin du siècle familière dans tout endroit du monde civilisé ».

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1840

Sur un avertissement alors joint aux expéditions de la maison Moët & Chandon, on lit que « les meilleurs vins blancs de Champagne se faisant avec le raisin noir, une plus grande maturité, dans les années chaudes, leur donne une légère nuance de rose, qui, bien loin de leur nuire, est une preuve d’excellente qualité ».

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1848 - 1869

De 164.657 bouteilles, en 1848, les ventes de la maison Moët & Chandon passent à 420.203, en 1852, 795.538, en 1856, 1.015.891, en 1860, 1.518.390, en 1865 et 2.508.105, en 1869. Dans le même temps, celles de toute la région augmentent de 7.160.450 à 17.487.300 bouteilles.

De 4,3 % des expéditions totales de la Champagne, en 1845, les ventes de la maison passent à 5,3 %, en 1855, 9,1 %, en 1860, 11,5 %, en 1865 et 14,3 %, en 1869.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

2 septembre 1849

A cette occasion, Victor Fièvet rapporte dans son Histoire de la ville d’Épernay, depuis sa fondation jusqu’à nos jours, que « le champagne se mit à couler à pleins bords aux pieds de Louis Bonaparte ; Avize, Oger, Le Mesnil, Épernay, Sillery, Ay, Mareuil, Dizy, Pierry et Hautvillers offrirent à l’illustre visiteur la fine fleur de leurs bouteilles mousseuses. »

Après avoir visité les caves de la maison Moët & Chandon, conduit par le premier magistrat de la ville et le maître de céans, « le Président daigna dire […] : « Trois choses essentielles ont manqué au génie et à la gloire de mon oncle. Il n’a pas connu l’éclairage au gaz ; il a repoussé l’application de la vapeur ; il a dédaigné le vin de Champagne. »

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1849 - 1850

Conflit entre les maisons Jacquesson et Fils et Moët & Chandon portant sur l’origine des vins mousseux de Champagne et la bonne foi commerciale.

Alors qu’à l’époque, la bouteille de vin mousseux de Champagne de bonne marque, cuvée normale, se vend ordinairement 3,50 francs, la maison Jacquesson et Fils, suivi par quelques autres négociants, décide de la vendre 2,25 francs.

La maison Moët & Chandon fait publier dans la plupart des grands journeaux un avertisse ment ainsi rédigé : « Les prétendus vins de Champagne à 2 francs ne serviront qu’à faire mieux ressortir la qualité des vins vrais des bonnes maisons, comme celle entre autres de MM. Moët & Chandon ».

Adolphe Jacquesson riposte par le biais d’un article d’une demi-page dans le Charivari du 12 janvier 1850. Il y reprend toute l’affaire, affirme acheter et vendre plus de trois fois autant de vrais vins de Champagne que la maison Moët & Chandon, et explique l’écart entre les prix de vente des deux maisons par les bénéfices exagérés de MM. Moët & Chandon et de leurs agents.

Arguant d’une différence d’origine des vins, la maison Moët & Chandon réplique dans le même journal, dont les rédacteurs, dans cette dispute, trouvent matière à chroniques savoureuses.

Histoire de la Champagne
Restauration

1852 - 1895

Associé, puis seul patron de la maison Moët & Chandon, Paul Chandon de Briailles transforme la société en commandite simple, attribue tous les actifs fonciers et immobiliers de l’entreprise à Victor-Auban Moët et à son épouse en échange de leurs actions, et accorde un système de rémunération et de prévoyance favorable et novateur au personnel de la maison.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1855

Apparaissent pour la première fois sur les étiquettes de la maison Moët & Chandon les mentions « sec » et « dry » pour le marché américain.

 

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1856

Sur les conseils de la maison Moët & Chandon, Pol Roger contacte leur argent à Londres, Lightly & Simon, qui désire vendre un champagne de qualité sous sa propre marque, parallèlement à la gamme Moët & Chandon. Leur collaboration durera jusqu’en 1872.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1862

Le tarif de la maison Moët & Chandon s’étale de 3,75 à 5,50 francs, selon la qualité des vins.

La maison Moët & Chandon adresse à ses clients un prix courant qui précise que le vin « Crémant d’Ay ne peut être obtenu que dans les meilleurs crus et dans les années tout-à-fait remarquables » ; il est offert à la vente en blanc et en rosé et vaut 25 % de plus que les autres qualités.

Sur un prix courant de la maison Moët & Chandon établi pour la Belgique, on lit que « la règle de la maison est d’expédier les vins avec les bouchons goudronnés, et les bouteilles sans étiquettes ; ceux des commettants qui désirent des feuilles d’étain et des étiquettes doivent en faire mention dans leurs commandes ».

Histoire de France
Restauration

Février 1870

Pour le début de sa trentième année d’activité, Pol Roger reçoit le plus important ordre d’achat passé à sa société : la maison Moët & Chandon acquiert 356.460 bouteilles, 187.414 demi-bouteilles, plus 63.992 l de « vin tranquille » pour assemblage, soit une commande à livrer dans l’année en cours totalisant 810.300 francs.

Histoire de France
République

1871

Les maisons de négoce n’échappent pas au « prélèvement libératoire », qui se monte à 3.000 francs pour Pol Roger et Cie, 19.000 francs pour De Venoge et Cie, 38.000 francs pour Moët & Chandon...

Histoire de France
République

1880

La maison Moët & Chandon possède 360 ha de vignes, fait travailler 350 cavistes, 800 vignerons et 1.600 employés, allant du garçon d’écurie au maçon, et exporte environ 3.000.000 de bouteilles par an.

Histoire de la Champagne
République