Cette ligne de hangars s’allongeait sur près de deux kilomètres. On voit bien sur cette photographie leur disposition par groupes de deux. Entre chaque groupe, la palissade s’avançait en un enclos carré d’où la foule pouvait contempler à son aise les appareils et les aviateurs sans gêner ceux-ci. C’était donc un véritable camp et il était tout indiqué d’avoir recours à un cheval pour le parcourir. Aucun détail de l’organisation ne laissait d’ailleurs indifférent notre Président, véritable général en chef, sous les ordres duquel chacun de nous avait son rôle particulier, chacun dans son secteur. C’est ainsi que pour ma part je régnais une fois encore sur l’enceinte des hangars, où j’avais pour me seconder plus de cinquante personnes, employés salariés ou collaborateurs de bonne volonté. Les Commissaires sportifs adjoints dont j’ai parlé n’étaient pas moins de deux cent cinquante. Les aviateurs, managers, constructeurs, leurs ouvriers, étaient plus de mille !