Autour de l’aviateur un peu ahuri, un peu confus, l’équipe des mécaniciens s’est empressée, coupant les tendeurs, achevant de sectionner les longerons brisés, démontant l’hélice, le moteur, les réservoirs, faisant de l’informe oiseau fracassé sur le sol, des morceaux maniables, des morceaux qui sont encore bons et qu’on va se hâter d’assembler à nouveau et de consolider avec les matériaux et l’outillage précaires dont on dispose, à l’abri du hangar que l’on regagne, cahin-caha, à une patiente « première vitesse », cependant que les bonnes vieilles voitures chauffent terriblement …..
Et c’est un spectacle si courant que personne ne regarde.