UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

La Femme & le Champagne

Lettres

Les chapitres précédents sont en quelque sorte une anthologie du couple femme-champagne. On y a trouvé de nombreuses citations d’auteurs, amateurs du beau sexe et du vin de la joie. Mais il serait dommage de ne pas donner ici d’autres textes, précieux pour leur présence dans des œuvres classiques ou, tout au moins, pour le plaisir que leur lecture peut procurer et la confirmation des particularités des rapports du champagne et de la femme qu’ils décèlent.

Au XVIIIe siècle, Casanova était un grand amateur de femmes et de champagne. Voici quelques extraits de ses mémoires, « Histoire de ma vie ». A Venise, il reçoit de deux de ses amies une lettre dans laquelle elles lui disent : « Tu ne saurais t’imaginer comme nous sommes devenues folles après avoir pris du punch au vin de champagne ». En Savoie, au cours d’un dîner de table d’hôte il a pour voisine une femme charmante. Il se fait servir du champagne J’en offre à ma dame, elle me fait raison et tout le monde demande du champagne ». A Milan, lors d’un grand dîner qu’il offrait à six de ses amis : « Je payai au pâtissier un fort mémoire et je remarquai que nous avions vidé une vingtaine de bouteilles de champagne ; il est vrai que mes trois dames aimant ce jus de préférence nous n’avions presque pas bu d’autre vin ». L’extrait que voici des « Comparaisons » de Charles-François Panard, paru en 1763, illustre la parenté du champagne et de la femme :

L’honneur dont le Sexe se pique
Et dont on nous fait tant de Bruit,
Est semblable au Nectar bacchique
Que le côteau de Reims produit.
Quelque soin, quelque vigilance
Dont use l’humaine puissance
Pour l’enfermer dans son réduit,
Souvent se pétillant breuvage,
Qu’irrite un trop long esclavage,
Fait sauter le cercle et s’enfuit.

Voltaire était tellement persuadé de la nécessité de traiter la maîtresse d’un roi au champagne que dans « La Pucelle d’Orléans », poème paru en 1762, par un audacieux anachronisme il en fait offrir par Charles VII à Agnès Sorel. Alors qu’au chant 1er il les fait dîner ensemble, il écrit :

Du vin d’Aï, la mousse pétillante,
Et du Tokay la liqueur jaunissante,
En chatouillant les fibres des cerveaux
Y portent un feu qui s’exhale en bons mots,
Aussi brillants que la liqueur légere
Qui monte & saute & mousse au bord du verre.

Le champagne n’était pas né au XXe siècle mais il était fortement implanté dans l’esprit de Voltaire.

Au XIXe siècle, Byron cite souvent le champagne dans son « Don Juan » et notamment dans une excellente métaphore dont la femme et le champagne sont l’objet. Il parle de Lady Adeline Amundeville, aimée de Don Juan et d’un abord impénétrable. Voici ce qu’il écrit : « Adeline n’était pas indifférente car de même qu’un volcan nourrit sa lave brulante sous la neige qui le couvre - et coetera, continuerai-je ? - Non ! je n’aime pas courir après une métaphore épuisée ; laissons donc ce volcan si souvent mis en vers [...]. J’ai une autre figure sous la main. Que diriez-vous d’une bouteille de champagne, réduite par le froid à une liqueur glacée, qui laisse dans son centre quelques gouttes de cette rosée immortelle, le contenu d’un verre à peu près, mais au-dessus de tout prix, et plus énergique que le vin le plus généreux exprimé de la grappe la plus mûre dans sa forme la plus liquide ? C’est tout l’esprit du vin réduit à sa quintessence ; ainsi l’aspect le plus froid peut concentrer, malgré l’apparence, un nectar caché ».

Dans « La Cousine Bette », Balzac écrit cette jolie phrase : « Dans la chambre de Valérie, la table est chargée des restes d’un dîner fin et même deux bouteilles à long bouchon et une bouteille de vin de Champagne, éteinte dans sa glace, jalonnent les champs de Bacchus cultivés par Vénus ». Bettina Brentano a envoyé à Goethe, le 28 juillet 1817, une lettre dans laquelle elle s’identifie au champagne : « Je m’imagine que je suis encore la coupe écumante que tu tiens dans ta main et dans laquelle tu aimes tremper tes lèvres ».

Dans « L’Education sentimental » de Flaubert, où le champagne tient une large place, celui-ci est une fois encore associé à la femme dans cette description d’un épisode du dîner costumé auquel prennent part Frédéric et sa maîtresse Rosanette : « Elle prit sur le poële une bouteille de vin de Champagne, et elle versa de haut, dans les coupes qu’on lui tendait. Comme la table était trop large, les convives, les femmes surtout, se portèrent de son côté, en se dressant sur la pointe des pieds, sur les barreaux des chaises, ce qui forma pendant une minute un groupe pyramidal de coiffures, d’épaules nues, de bras tendus, de corps penchés ».

Guy de Maupassant unit souvent dans ses œuvres la femme et le champagne. En voici deux exemples, l’un et l’autre de 1886. Dans « Monsieur Parent », il met en scène deux jeunes mariés. Ils dînent un soir dans un cabinet particulier et le jeune homme avoue à son épouse que durant son célibat il a eu de nombreuses maîtresses. « Elle resta pensive, son verre de champagne à la main. Il était plein, elle le but d’un trait ; puis, le reposant sur la table, elle jeta ses deux bras au cou de son mari, en lui murmurant dans la bouche : - Oh ! mon chéri, comme je t’aime !... Il la saisit d’une étreinte emportée... Un garçon qui entrait recula en fermant la porte ; et le service fut interrompu pendant cinq minutes environ. Quand le maître d’hôtel reparut, l’air grave et digne, apportant les fruits du dessert, elle tenait de nouveau un verre plein entre ses doigts, et, regardant au fond du liquide jaune et transparent, comme pour y voir des choses inconnues et rêvées, elle murmura d’une voix songeuse : - Oh ! oui ! ça doit être amusant tout de même ! » La seconde anecdote est tirée de « Bel-Ami ». Clotilde de Marelle, dont il a déjà été, est attablée avec Georges Duroy (Bel-Ami) dans un petit salon du Café Riche : « Et comme la première entrée n’arrivait pas, ils buvaient de temps en temps une gorgée de champagne en grignotant des croûtes arrachées sur le dos des petits pains ronds. Et la pensée de l’amour, lente et envahissante, entrait en eux, enivrait peu à peu leur âme, comme le vin clair, tombé goutte à goutte dans leur gorge, échauffait leur sang et troublait leur esprit ».

Charles Monselet, journaliste, romancier et poète de la seconde moitié du XIXe siècle était un grand amateur de femmes et de champagne et il en a beaucoup parlé dans ses œuvres. Voici les quatre premiers vers d’un poème intitulé « Gastronomie » :

Est-ce Clémentine ? Est-ce Estelle
Qui sur mon épaule s’endort,
Laissant pendre un bout de dentelle
Dans le champagne aux perles d’or ?

Et voici surtout de lui quelques strophes mettant en jeu femme et champagne, tirées de « Polichinelle au restaurant », extrait du « Parfait Vigneron », de 1870 :

I
« Il a conduit Pomponnette
Chez Vachette
Dans le cabinet Vingt-deux ; Et là, même avant la bisque,
Il se risque
A lui déclarer ses feux.
V
Elle demeure accoudée,
Obsédée,
Résolue à résister
Inexorable et charmante
Dans sa mante
Qu’elle ne veut pas quitter.
VII
Un troisième personnage
A la nage Dans un seau d’argent orné,
Se soulève sur la hanche,
Tête blanche, Cou de glace environné.
VIII
C’est le champagne ; il susurre
-  Chose sûre !
Quand mon bouchon partira
Tout à l’heure, cette belle
Si rebelle
Mollement s’apaisera.
X
-  Bientôt tu verras, te dis-je,
Ce prodige,
Cesse d’invoquer l’enfer
Ton courroux est trop facile ;
Imbécile, Arrache mon fil de fer !
XI
-  Car je suis maître Champagne
Qu’accompagne
Le délire aux cent couplets
Je dompte les plus sévères.
A moi, verres, Coupes, flûtes et cornets !
XV
Ainsi dit le vin superbe.
Moins acerbe.
La femme se sent capter,
C’est une cause que gagne
Le champagne ;
Son bouchon vient de sauter !

A noter que l’on avait trouvé la même idée dans « l’Amanach des Gourmands de 1808 » sous la plume de Coupigny qui dans « Les Dîners avec les femmes », chanson de table, répondait aux couplets de Desparge parus sous le titre « Les Dîners sans femmes ».

En voici la troisième strophe :

Dans un souper où cent bougies
Font étinceler les cristaux,
Le champagne part en saillies,
En ris folâtres, en bons mots.
Souvent une belle intraitable
Dont la pudeur craignait le jour,
Achève sa défaite à table,
Et c’est où l’attendait l’amour.
Et comment ne pas citer ces jolis vers qu’Arthur Rimbaud a écrit dans « Les Réparties de Nina » ?

Amoureuse de la campagne
Semant partout
Comme une mousse de champagne
Ton rire fou.

Dans un fort beau conte intitulé « Où il est question de champagne » Anton Tchekhov narre la nuit de la Saint-Sylvestre d’un chef de gare de la steppe russe, au cours de laquelle est arrivée une de ses tantes, jeune et jolie : « On soupa une deuxième fois. Le bouchon de la seconde bouteille sauta bruyamment, ma tante vida d’un trait un demi-verre, et quand ma femme sortit pour un instant, elle ne fit plus de cérémonie et vida un verre entier. J’étais ivre du vin et de la présence de la femme »

Plus proche de nous Colette (qui est morte comme Tchekhov un verre de champagne à la main) a cité dans plusieurs de ses œuvres son vin préféré, « murmure d’écume, perles d’air bondissantes » (« Prisons et paradis »). Voici deux textes, au choix, courts mais démontrant bien l’effet du champagne sur la femme. Dans « L’Ingénue libertine » : « Elle lui parle de profil une coupe aux doigts, inondée de lumière vive. Ses cils retroussés semblent la flèche que lancent ses yeux aux aguets ; le peu de champagne qu’elle a bu rosit sa petite oreille compliquée. » Dans « La Vagabonde » : « Le champagne - trois coupes, il n’en faut pas plus ! - engourdit enfin mon bavardage heureux ».

La littérature femme-champagne est de tous les pays, on en a déjà vu des exemples. En voici d’autres. Dans « Rue de la Sardine », l’Américain John Steinbeck nous fait vivre la découverte du champagne par la femme : « Lorsque Suzy revint Doc lui présenta sa chaise puis déboucha le champagne. - Puis-je garder le bouchon ? demanda Suzy. -Je vous en prie ! Elle le fit tourner entre ses doigts et le trouva très beau. - Vous aimez le champagne ? demanda Doc. - Je l’adore, dit-elle. Et elle se demanda quel goût cela pouvait avoir. Le champagne lui plut.

Dans « Les Nuits de Bombay », un autre Américain, Louis Bromfield, raconte comment la sœur de la Maharanée de Chandragor arrose son installation au Tadj avec deux jeunes femmes qui lui plaisaient : « Les trois femmes avaient débouché deux ou trois bouteilles de champagne pour fêter l’évènement et vers neuf heures du matin elles s’étaient mises en route pour l’hôtel. Le champagne avait bien fait son œuvre et entre elles toutes les barrières étaient tombées ».

Revenons en France pour célébrer encore les effets du champagne sur les femmes. Dans « Une saison de feuilles » Madeleine Chapsal, on peut lire cette simple phrase : « Quelle fête d’embrasser ce bel homme, quelle fête de le ouvrir une bouteille de champagne, quelle fête de le ire en sa compagnie ». Dans « Orient-Express I », de Pierre-Jean Remy, Antonella et Peter dînent au wagon-restaurant. Antonella « buvait son champagne, verre après verre, sans cesser de parler. [...] - Savez-vous Peter, parce que vous pemettez, n’est-ce pas, que je vous appelle Peter, que toutes les filles du collège sont folles de vous ? Elle le regardait à travers des bulles de champagne, et c’est probablement fou combien, vu à travers des bulles de champagne, Peter devait soudain sembler un autre homme. Rajeuni de cœur, sinon de visage ».

C’est à des lesbiennes que dans « Des Gens impossibles » Eric Neuhoff associe le champagne : « Paul revint dans le salon. Deux filles pieds nus s’étaient allongées sur le canapé. Il n’y avait plus rien pour s’asseoir. L’une d’elles avait une coupe de champagne en équilibre sur son ventre. Lautre, penchée sur elle, aspirait le contenu du verre avec une paille. Elles avaient l’air de trouver ça très drôle. Encore des lesbiennes. Il n’y avait plus que ça ». Dans le même ordre d’idées, Anaïs Ninn avoue dans « Carnets secrets » qu’elle a bu du champagne avec sa maîtresse, l’épouse d’Henry Miller.

Depuis Maurice Leblanc et ses « Arsène Lupin », le champagne est à l’honneur dans la littérature policière où on le rencontre souvent en même temps que la femme. Dans « Le Bouchon de cristal », qui date de 1912, un chapitre est intitulé « Extra-Dry ». On y apprend que Daubrecq, invitant Clarisse qu’il désire et sur laquelle il exerce un chantage, a commandé une bouteille de champagne pour la conquérir, en se demandant si elle préférait le doux, le sec ou l’extra-dry.

Aujourd’hui on boit beaucoup de champagne avec les héroïnes des romans policiers de Jan Fleming. Ainsi dans « Casino Royal », sur la terrasse de l’Auberge du Fruit Défendu : « Le champagne que Bond avait commandé à leur arrivée était dans un seau à glace argenté, à côté de leur table. Bond emplit leurs verres jusqu’au bord. Ils burent en se regardant dans les yeux. La perspective de la nuit qui allait venir mettait dans les yeux de Vesper une lueur d’excitation, comparable à celle dont brillaient les yeux de Bond ».

Il en est de même dans les romans de Gérard de Villiers. Malko Linge et Po-yick en donnent un témoignage dans « Les trois veuves de Hong-kong » : « Il remplit de nouveau les deux coupes, sans en mettre autant dans celle de la Chinoise. Le champagne commençait à lui faire de l’effet. Elle était moins raide sur le divan et ses yeux étaient humides et tendres. Elle se tourna vers lui et jeta ses deux bras autour de son cou. Il sentit ses seins minuscules s’écraser contre sa chemise. [...] Puis elle blottit sa tête contre l’épaule de Malko, tout en continuant à le serrer de toutes ses forces. Il était infiniment touché mais se sentait un peu coupable. Le champagne fait dire bien des choses ».

Que de champagne aussi, et de femmes, dans les « OSS 117 » de Jean Bruce et les romans d’autres auteurs, sans oublier que dans certaines oeuvres les femmes, comme dans « Meurtre au champagne » d’Agatha Christie, sont mêlées au crime classique qui consiste à mettre du poison dans une coupe de champagne !

Les auteurs dramatiques, pour leur part, ne se privent de mettre en présence la femme et le champagne mais le plus souvent seulement dans de courtes répliques. Il faut cité à ce propos, de Bernard Shaw, la déclaration de la Candida qui, en Grande-Bretagne, est devenue verbiale : « I am only a beer teetotaller, not a champagne teetotaller ». (Je m’abstient de bière, pas de champagne.)

Dans de nombreux livrets d’opérette, par contre, le champagne pétille allègrement au profit de la femme. « Dans La Chauve-Souris », d’Haffner et Genée, sur une musique de Johan Strauss fils, après avoir déclaré qu’il « console en apportant l’oubli » et qu’il « rend l’oeil vif », Arlette le chante : « Le champagne stimule / L’ardeur qui capitule / Mieux que toute pilule / C’est l’élixir d’Hercule », et elle se joint au chœur :

Sa Majesté Champagne est roi !
Rangeons-nous sous sa loi !
Vive le champagne,
C’est lui le vrai roi !
Hurrah ! Hurrah ! Gloire au champagne !

Dans « La Vie Parisienne », de Meilhac et Halévy sur une musique d’Offenbach, au Brésilien qui déclame : « Du bruit et du champagne pendant toute la nuit ! Buvons et chantons ! » Gabrielle répond :

Des chansons qui babillent,
Baisers pris et rendus !
Des flacons qui pétillent !
En avant les grands crus !
Et pif, et paf, et pif, et paf !

On rencontre aussi le champagne réuni à la femme dans « La Veuve Joyeuse » de R. de Flers et G. de Caillavet, sur la musique de Franz Lehar, mais c’est dans « Le Tzarevitch » de Jenbach et Richert, musique également de Franz Lehar, que l’on trouve, par la voix de Sonia de plus bel hommage de la femme au champagne : « Vous ne soupçonnez pas le trésor qui se cache dans ce philtre merveilleux, délicieux ». Et ensuite elle chante :

Divin champagne, ô vin de feu !
Sitôt qu’on te savoure un peu,
On peut voir double et c’est tant mieux !
Car d’un seul bonheur on en fait deux !

Dans certains spectacles il y a une identification totale entre le champagne et la femme. C’est ainsi que dans la mise en scène de « La Perichole » par le Grand Théatre de Genève des danseuses sont costumées en bouteilles de champagne et que dans la revue américaine « Gigi » la vedette sort du goulot d’une énorme bouteille de champagne qui vient de se déboucher.
Les couplets des chansons du boulevard sont aussi, après tout, des œuvres littéraires. Or, de Béranger à Aznavour, que nous avons déjà rencontrés, innombrables ont été les chansons qui ont eu pour sujet l’effet du champagne sur la femme. Faute de pouvoir les citer toutes, voici des extraits de deux d’entre elles qui eurent, à leur heure, un grand succès. Une, tout d’abord, de la fin du XIXe siècle, « Verse le vin d’amour » de A. Bourrelier, sur une musique de G. Poivilliers :

Levant vers moi ses beaux yeux bleus,
Un jour ayant folie en tête,
Margot me dit d’un air joyeux
Je veux me griser pour ta fête.
Et me montrant de vieux flacons
Elle me dit, tendant son verre,
Verse pour boire à nos chansons,
Puis entonna d’une voix claire :
Dans mon verre verse, verse à plein bord,
Verse encore du champagne mousseux
Qui rend nos cœurs joyeux.
Dans l’ivresse ta maîtresse
Qui t’adore,
Qui t’implore,
Veut fêter ce beau jour
Verse le vin d’amour.

L’autre, « Je suis pocharde », écrite par Yvette Guilbert en 1927 et chantée par elle, a un sujet plus contestable ju’il s’agit pour la femme ayant bu trop de champagne subir les effets nocifs de l’alcool. En voici le refrain :

Je suis pochard’
J’dis des bêtises,
J’suis grise
Mais ça me regarde,
Qu’est-c’que vous voulez que j’vous dise ?
Je suis grise,

Pour ne pas rester sur cet aspect négatif du couple femme-champagne, terminons ce chapitre littéraire par ce vers de Jean Richepin tiré de son recueil de poèmes, « Les Caresses », de 1877 :

« Tout chantait, les baisers, le champagne, la soie ! »