Editions : Revue des deux mondes
Auteurs : 22 auteurs (dont Jean-Luc Barbier, Pierre-Emmanuel Taittinger, Yves Tesson, Bernard de Nonancourt)
Parution : juin 2016
198 pages
En juillet 2015, l’Unesco inscrivait les « coteaux, maisons et caves de champagne » au patrimoine mondial de l’humanité. “C’est la Valeur Universelle Exceptionnelle du paysage culturel viticole champenois qui a donné naissance au vin de Champagne, qui est aujourd’hui reconnue”, s’était alors félicité l’association “Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne – Patrimoine mondial”, chargée de porter cette reconnaissance auprès de l’institution des Nations unies.
En 2016, la Revue des Deux Mondes rend hommage à ce fleuron de l’art de vivre français en lui consacrant son premier hors-série Patrimoine, le Champagne dans la grande histoire. Ce projet illustre de manière originale et inédite la rencontre des grands moments de l’histoire de France et de celle du champagne.
Au sommaire, des signatures prestigieuses d’historiens, d’écrivains et d’experts animés d’une même passion pour leur sujet : Daniel Rondeau, Michel Onfray, Jacques Dupont, Michel Delon, Pierre-Emmanuel Taittinger, Michel Guillard, Fabienne Moreau.
Extraits :
Qui a inventé le champagne ?
Jean-Luc Barbier, ancien directeur général du CIVC, nous entraîne dans une épopée passionnante à la recherche de l’inventeur du champagne.
1911 ou la construction identitaire champenoise
Pour se protéger des contrefaçons, les Maisons de champagne se dotent d’un syndicat (à l’origine de l’UMC) et obtiennent, en 1887, que l’appellation soit réservée aux vins de l’ancienne province de Champagne. Cette victoire est le point de départ de la construction du "modèle champenois" entre Vignerons et Maisons de champagne.
Yves Tesson, Docteur de l’université Paris-Sorbonne
La revue des deux mondes, hors-série Patrimoine champagne 2016
Itinéraire d’un patron avant-gardiste Bertrand de Mun
Au XIXe siècle, la bourgeoisie du champagne a fait fortune. Elle veut désormais la reconnaissance sociale et pour cela multiplie les alliances avec l’aristocratie. Celle-ci renforcera le réseau international des maisons. Elle contribuera à apporter au champagne ce mélange d’art de vivre et d’excentricité propre à la noblesse française. Bertrand de Mun incarne cette aristocratie avant-gardiste qui secouera le conservatisme des maisons et sera à l’origine d’une organisation professionnelle originale permettant de répartir de manière équitable les bénéfices du champagne.
Yves Tesson, Docteur de l’université Paris-Sorbonne
La revue des deux mondes, hors-série Patrimoine champagne 2016