Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Lors de sa visite à Châlons, François Ier se voit offrir par les échevins du vin d’Aÿ.
Seconde entrée royale de François Ier à Langres.
Tapisseries de l’archevêque de Reims Robert de Lenoncourt.
Un riche bourgeois de Damery, Laurent David, donne à l’église Saint-Gille de Damery trois quartiers de vigne « pour fournir le vin qu’il faudra à dire les messes à ladite église. »
Deuxième guerre entre François Ier et Charles Quint, voulue pour combattre l’extension de la puissance impériale, suite au Traité de Madrid.
Troyes est ravagée par un grave incendie.
Premières manifestations de la Réforme : à Troyes, Reims, etc.
Première guerre entre François Ier et Charles Quint, suite à l’élection de ce dernier à la dignité impériale.
Prise de Mouzon par les Impériaux de Charles Quint, puis siège de Mézières, qui est défendue par Pierre du Terrail, seigneur de Bayard, et Jehan d’Albret, comte de Rethel et seigneur d’Orval, gouverneur de Champagne.
En prévision d’une invasion plus importante, François Ier vient en personne surveiller les travaux de défense à Troyes et à Reims.
Entrée royale de François Ier à Langres.
Eglise Saint-Jean à Troyes : réalisation du groupe de la Visitation.
Le cardinal Wolsey, lord-chancelier d’Angleterre, possède des vignes à Aÿ, dont il fait acheminer le produit vers l’Angleterre, par Calais.
Une lettre de l’amiral de France Guillaume Gouffier de Bonnivet lui annonce l’envoi de 20 poinçons (1 poinçon variait de 180 à 205 l) de vin d’Aÿ.
Règne de François Ier.
De lui, est issue la sixième race des rois de France.
La couronne de France passe au gendre de Louis XII, François d’Angoulême, fils de Charles d’Orléans et de Louise de Savoie, qui prend le nom de François Ier.
Sixième dynastie à régner sur la France : les Valois-Angoulême (5 rois).
Troyes obtient la création de deux foires franches.
L’official de Châlons en Champagne exige de ceux qui avitaillent en vin l’église d’en fournir de bon, et non du mauvais gouais.
Publication des coutumes de Châlons.
Eglise de la Madeleine à Troyes : sculpture de la statue de sainte Marthe.
Le vin d’Aÿ à la robe fauve de vin paillet, de couleur pelure d’oignon ou œil-de-perdrix, après macération des raisins la nuit précédant le pressurage, trouve un accès privilégié auprès de différentes Cours d’Europe.
Il est même fort possible que sous l’appellation « Aÿ » se dissimulent les autres « vins de Rivière » et sans doute une part de ceux produits dans la Montagne.
Léon X, de la maison des Médicis, qui occupe le siège pontifical de 1513 à 1521, y achète vignes et pressoir. Il existe entre Dizy et Aÿ, immédiatement au Sud de la route D1, une contrée dont le nom, « le Léon », rappelle le souvenir du souverain pontife.
Dans leur ouvrage l’Agriculture, et Maison rustique, Charles Estienne et Jean Liebault recommandent coteaux et collines comme des lieux favorables à la plantation et à la culture de la vigne et citent, parmi les exemples à l’appui de leur propos, le cas d’Aÿ : « Si vostre lieu est de soy tant favorable qu’il y ayt des cousteaux et collines, choisissez les pour planter vostre vigne : vray est qu’elle y viendra à peine, mais ayant pris racine, elle rendra vin fort plaisant et généreux, quels sont les vins d’Ay [...] d’Argenteuil, de Meudon et de Sèvre ».
Avec des hauts et des bas, la superficie du vignoble champenois s’est accrue depuis le Xe siècle, et le nombre des paroisses viticoles n’a cessé d’augmenter.
Sur l’aire qui correspond à l’actuel département de la Marne, elles ont plus que triplé en quatre siècles, avoisinant d’après les travaux d’Emile Moreau sur le Culte de Saint Vincent en Champagne, le chiffre de 400.
La région de Reims est toujours la plus dense, suivie de près par celle de Vitry-le-François qui, de quelques paroisses au Xe siècle, est passée à 95. Viennent ensuite la région d’Épernay (la moitié de la densité de celle de Reims) et, dans l’ordre, celles de Vertus, Châlons, Sézanne et Sainte-Menehould, cette dernière alignant une vingtaine de villages à vocation partiellement viticole.