Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Gallo-Romains
Moyen-Âge
Renaissance
Siècle des Lumières
Révolution
Restauration
République
Années folles
Temps Modernes
MondialisationVote de la Constitution de 1791 que le roi accepte, en jurant fidélité à la Nation.
Après s’être déclarés inéligibles, les Constituants se séparent aux cris de « Vive le Roi, Vive la Nation ! », pour laisser la place aux 745 députés de l’Assemblée législative, dont la séance inaugurale se tient le 1er octobre. Début d’un régime de monarchie constitutionnelle.
Dans ses Mémoires pour servir à l’histoire des moeurs et usages des Français, Antoine Caillot écrit que « les amis du peuple sablaient le champagne avant d’aller jouer le rôle de législateur ».
Nicolas Gillet-Moët est maire d’Épernay.
Mise sous séquestre des biens des émigrés.
L’Assemblée législative déclare la guerre « au roi de Bohême et de Hongrie », malgré l’opposition formelle du député Robespierre.
Rouget de Lisle compose La Marseillaise.
Sur le livre de comptes de George Washington, alors président des Etats-Unis, tenu par Tobias Lear, on trouve « les frais de transport de 6 paniers de vin de Champagne », du bateau à sa résidence, pour « 66 pences ».
La foule envahit les Tuileries pour contraindre le roi à rappeler les ministres girondins renvoyés huit jours plus tôt et à céder sur la question des décrets sur la déportation des prêtres réfractaires. Louis XVI refuse.
Les administrateurs départementaux des Ardennes et de la Haute-Marne protestent contre les offenses infligées au roi.
La Patrie est déclarée en danger.
Massacres à Reims, Charleville, Troyes, etc.
Les assemblées électorales de l’Aube réclament la déchéance de Louis XVI.
Deuxième invasion des Tuileries : le roi est déchu de ses fonctions et remplacé par un Conseil exécutif provisoire dirigé par Danton.
Les administrateurs départementaux des Ardennes et de la Haute-Marne protestent de nouveau contre les offenses infligées au roi. Par contre, à Reims, on culbute les statues royales.
Louis XVI et sa famille sont internés au Temple.
Dans les cachots où se retrouvent nobles et financiers, se souvient la marquise de Créquy, on demande « au geôlier de faire monter du vin de Champagne », et, à la prison du Temple, celui-ci est à chaque repas sur la table de l’infortunée famille royale.
Les forces coalisées austro-prussiennes franchissent les frontières de l’Est.
Création d’un tribunal extraordinaire sur proposition de Danton.
Dans l’Aube, brusque réveil des jacqueries paysannes contre les châteaux et les parchemins féodaux.
Première mention connue de « Marianne », future figure de laRépublique.
Canonnade de Valmy : victoire de l’armée « de savetiers et de tailleurs » menée par les généraux Dumouriez et Kellermann sur les forces coalisées austro-prussiennes comman dées par le duc de Brunswick.
Le bataillon d’Épernay se couvre de gloire et son commandant Hardy est nommé général de division sur le camp de bataille.
Institution du divorce. L’état civil ne sera plus tenu par l’Eglise. Désormais, les mairies en sont chargées.