Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
La Chambre des Députés accorde au maréchal Pétain les pleins pouvoirs constituants, exécutif et législatif.
Par 569 voix contre 80 et 17 abstentions déclarées, la Chambre des Députés abroge la Constitution de 1875, mettant ainsi un terme à la IIIème République.
Le gouvernement britannique « reconnaît » le général de Gaulle comme chef de la France libre.
L’Armistice conclu avec l’Allemagne entérine la division de la France en deux zones : occupée et libre, - la ligne de démarcation passant par Genève - Dôle -Tours - Mont-de-Marsan - la frontière espagnole -, le désarmement et le rassemblement de la flotte de guerre.
Le bilan du conflit est lourd pour la France : 120.000 tués, 250.000 blessés militaires et civils, 1.457.000 prisonniers.
Naissance de la France libre.
Le général Charles de Gaulle, sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale du gouvernement Paul Reynaud, qui a rallié l’Angleterre à bord de l’avion du général Spears, lance sur la B.B.C. un appel à la résistance et au refus de l’armistice.
Dans les semaines qui suivent, il rassemble les volontaires stationnés en Angleterre ou évadés de France, pour constituer les Forces Françaises Libres (F.F.L.).
Le maréchal Pétain prend la tête du dernier ministère de la IIIème République, qui s’installe à Vichy.
Importants bombardements aériens allemands sur Troyes, Arcis-sur-Aube, Méry-sur-Seine, Chaource et Buxières-sur-Arce.
Entrée de blindés allemands dans Reims.
La deuxième phase de la Bataille de France oppose 50 divisions françaises à 100 divisions allemandes.
Les principaux faits de la campagne sont : la percée de la ligne Weygand (vallées de la Somme et de l’Ailette) (6 juin), l’entrée en guerre de l’Italie et le transfert du gouvernement français à Bordeaux (10 juin), le repli général de l’armée française (11 juin), l’occupation de Paris, déclarée « ville ouverte » (14 juin), la demande d’armistice du maréchal Pétain (17 juin), l’appel à la résistance et au refus de l’armistice du général de Gaulle (18 juin), l’occupation de Lyon et de Brest (20 juin) et la capitulation de la ligne Maginot (22 juin).
De nouveaux raids de stukas sur Épernay provoquent les premières pertes civiles dans la ville.
C’est du petit village de Savigny-sur-Ardres que le colonel Charles de Gaulle lance le premier appel radiophonique à la résistance.
Le général Maxime Weygand, 72 ans, est nommé généralissime à la place du général Maurice Gamelin.
Paul Reynaud constitue un « gouvernement d’union nationale ». Il nomme le maréchal Pétain, vice-président du Conseil, confie à Georges Mandel le ministère de l’Intérieur et prend la direction de la Défense nationale.
La première phase de la Bataille de France oppose 134 divisions alliées (dont 94 françaises) à 115 divisions allemandes, 2.000 chars alliés à 2 .500 chars allemands, 1.800 avions alliés à 2.500 avions allemands.
Les principaux faits de la campagne sont : le passage de la Meuse par les divisions blindées du général Heinz Guderian qui atteignent Sedan (13 mai), l’arrivée de la 7e Panzerdivision du général Erwin Rommel à Abbeville (20 mai), Arras (23 mai) et Calais (25 mai), la formation de la poche de Dunkerque, l’évacuation par mer de 342.162 hommes de l’Armée franco-britannique du Nord (28 mai - 2 juin) et l’exode des populations envahies vers le Midi.
Exode des Sparnaciens suite au bombardement d’Épernay par des stukas (chasseurs-bombardiers allemands).
Ministère de Paul Reynaud.
Création de la carte d’alimentation.
Découverte fortuite de la grotte de Lascaux (Dordogne).
Création par Robert-Jean de Vogüé du Centre interprofessionnel et social d’Épernay (C.I.S.), chargé de gérer le chomage, d’assurer le placement et d’assister socialement les cas difficiles.
Les surfaces en production de l’A.O.C. « Champagne » sont de 7.814 ha.