Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Henri Noirot, négociant en vins de Champagne, est maire de Reims.
Déporté, il sera suppléé dans ses fonctions par son adjoint Paul Guillemont.
Les « Mouvements unifiés de résistance » (M.U.R.) fusionnent avec les mouvements de la zone Nord (« Défense de la France », « Voix du Nord »), pour constituer le « Mouvement de libération nationale » (M.L.N.).
Arrestation à Épernay pour actes de résistance et incarcération de Ghislain de Maigret, président du conseil de gérance de la maison Moët & Chandon et d’autres membres du personnel : Camille de Mareuil, Claude Fourmon, Gaston Martin, Henri Fignerol…
Arrestation à Reims pour actes de résistance et incarcération de Marcel Mèjecaze, chef des F.T.P., de Jean-Jaques Goguel, chef départemental du réseau « C.D.L.R. », et de Charles Guggiari, responsable de « Libération-Nord ».
Arrestation à Gueux pour actes de résistance et incarcération de l’équipe « B.O.A.-C.D.L.R. » et à Fismes de 10 membres d’un réseau d’hébergement d’aviateurs alliés.
Arrestation à Épernay et incarcération pour actes de résistance de Robert-Jean de Vogüé, directeur du Comité interprofessionnel du vin de Champagne, et de plusieurs membres des réseaux « C.D.L.R. » et « C.D.L.L. », par la Gestapo.
Plus de 30 arrestations pour actes de résistance et incarcérations, dont celle de Gaston Poittevin, ancien député radical-socialiste de la Marne.
Le sous-marin Casabianca du commandant Jean L’Herminier débarque le 1er bataillon de choc de l’Armée française d’Afrique venu aider les résistants du Front national à libérer la Corse.
Publication de la première mouture du Chant des Partisans dans les Cahiers de Libération.
Plus de 50 arrestations pour actes de résistance et incarcérations, dont celles d’Henri Martin député socialiste d’Hautvillers, de Robert Tritant et de plusieurs membres du réseau « C.D.L.R. » de Châlons-sur-Marne.
Trahi, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo, à Caluire dans la banlieue de Lyon. Torturé, il meurt pendant son transfert en Allemagne (3 juillet).
A Alger, le général de Gaulle fonde le Comité français de libération nationale (C.F.L.N.), qu’il copréside avec le général Henri Giraud, jusqu’à ce qu’il l’en élimine quelques mois plus tard (9 novembre).
Première réunion plénière du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) présidé par Jean Moulin, rassemblant à Paris, des délégués des syndicats, des partis politiques et de la Résistance.
Institution du Service du travail obligatoire (S.T.O.).
Dans les régions de forêts et de montagnes, les réfractaires s’enfuient et se regroupent spontanément en des maquis non prévus à l’origine par les mouvements de résistance (3.000 maquisards dans le Jura, 1.200 en Haute-Saône, 350 dans l’Ain, 1.000 en Savoie, 200 dans l’Ardèche, etc.)
A la suite de la découverte d’un stock d’armes à la Bourse du Travail de Reims, arrestation pour actes de résistance de 28 personnes.
Joseph Darnand transforme le Service d’ordre légionnaire en une police supplétive : la Milice, destinée à contrebalancer l’influence du Parti populaire français et du Rassemblement national populaire, à épauler l’action du gouvernement dans la répression du marché noir et à lutter aux côtés des Allemands contre la Résistance.
Les trois principaux mouvements de résistance (« Combat », « Libération » et « Franc-Tireur ») fusionnent pour former les « Mouvements unifiés de résistance » (M.U.R.).
Notables et patrons rémois songent à préparer la restructuration et la relance, en utilisant la législation de Vichy pour créer le premier Comité d’expansion français : le Comité d’Etude et d’Aménagement de Reims et de sa Région (C.E.A.R.R.).
La maison H. Germain et Fils rachète la marque « Binet » à la maison Piper-Heidsieck.
M. Bouvier, chirurgien, est maire de Reims.
Deuxième rafle de Juifs marnais (bilan : 21 arrestations, suivies de déportations).