Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
L’ingénieur châlonnais Etienne Œhmichen parcourt 1 km à bord de l’hélicoptère qu’il a construit.
Réalisées au scrutin de liste départemental à un seul tour, avec représentation proportionnelle, les élections à la Chambre des Députés voient la victoire du « Cartel des gauches » liant socialistes et radicaux. Communistes : 26 élus, S.F.I.O. : 104, républicains socialistes : 44, radicaux divers : 139, centre et centre droit : 78, droite : 161 (18 % d’abstentions).
Ministère de Frédéric François-Marsal.
Gaston Doumergue est élu à la Présidence de la République, par 515 voix contre 309 à Paul Painlevé.
Gaston Doumergue, président de la République, en remplacement d’Alexandre Millerand démissionnaire.
Premier ministère d’Edouard Herriot.
VIIème Jeux Olympiques, à Paris.
Reims et Châlons-sur-Marne accueillent les épreuves de tir. Le Français P. Coquelin de Lisle y devient champion olympique et recordman du monde de « tir miniature carabine à 50 m ».
Jean Borotra remporte la finale du simple messieurs à Wimbledon.
Reconnaissance de l’U.R.S.S. par la France.
Départ de la Croisière noire, première traversée de l’Afrique en automobile (soit 24.000 km, de Colomb-Béchar à Tananarive).
Pierre Taittinger fonde les Jeunesses Patriotes.
Premier journal parlé de la T.S.F., radiodiffusé depuis la Tour Eiffel.
Transfert des cendres de Jean Jaurès au Panthéon.
Création du tournoi de tennis de Roland-Garros.
Création du prix littéraire Théophraste Renaudot par Gaston Picard et Georges Charensol.
Jacques Guerlain crée le parfum Shalimar.
Le Comité de propagande des vins de Champagne reçoit le lord-maire de Londres et, en raison du goût des Anglais pour les champagnes anciens, il n’est servi au cours des différentes réceptions que des millésimes antérieurs à 1914 :
- 1906 : Ayala et Cie, Vve Binet et Fils et Cie, Renaudin Bollinger et Cie, Heidsieck et Cie Monopole, George Goulet, Ernest Irroy et Cie, G.H. Mumm et Cie, Perrier-Jouët et Pol Roger et Cie ;
La maison Kunkelmann et Cie, seule propriétaire des marques « Heidsieck » et « Piper-Heidsieck », adopte la forme juridique d’une S.A.
A Épernay, le faubourg de la Folie, devenu au fil de l’Histoire le faubourg du Commerce et la rue du Commerce, acquiert sa dénomination moderne d’avenue de Champagne.
Dans Champagne, Yves Gandon en trace le portrait suivant :
« L’avenue de Champagne, à Épernay, est assurément la seule voie en France à rassembler, sur un parcours en somme restreint, tant de noms à qui notre pays doit, à l’égard du goût, une renommée universelle. L’armorial du vignoble s’y trouve, en effet, représenté par plusieurs maisons, dont plusieurs ont dépassé les cent ans d’âge, et dont Moët & Chandon, Perrier-Jouët, Pol Roger, De Venoge ne sont pas les moindres. […]
« Il flotte dans cette avenue […] la sorte de recueillement ailé qui saisit l’esprit et le cœur à la révélation de toute chose parfaite. »
Dans Montmartre en 1925, un chroniqueur de cette époque, Jean Gravigny, fin œnologue et homme de plaisirs, sacre « Louis Roederer, l’un des plus grands rois du Champagne » :
« Ses vignobles donnent les meilleurs crus. Tous les éléments qui entrent dans les cuvées sont de premier ordre. A boire les yeux fermés dans l’attitude de l’extase, après avoir soigneusement préparé votre palais à la dégustation par un biscuit rose de Reims. Dans vos fêtes de nuit, honorez Louis Roederer abondamment et sans crainte. »
Le Comité de propagande des vins de Champagne reçoit le lord-maire de Londres et, en raison du goût des Anglais pour les champagnes anciens, il n’est servi au cours des différentes réceptions que des millésimes antérieurs à 1914 :
- 1911 : Charles Heidsieck, Joseph Perrier Fils et Cie, Lanson Père et Fils, De Montebello et De Saint-Marceaux.