Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Cinquième ministère de Pierre Laval, doté de tous les pouvoirs gouvernementaux.
Exécutions à Châlons-sur-Marne de Jacques Doré de Vitry-le-François, René Horens de Vienne-le-Château, Raymond Villard de Nancy, Lucien Vincent originaire de l’Aube (?) et Saint-Jean Belhartz de Broyes.
Les Juifs de zone occupée sont astreints au port de l’étoile jaune dans tous les lieux publics.
Substitution des termes « France combattante » à « France libre » pour marquer l’union avec les mouvements de résistance intérieurs.
Première rafle de Juifs marnais (bilan : 17 arrestations, suivies de déportations).
Mobilisation forcée des Alsaciens et des Lorrains en âge de combattre (surnommés « les Malgré nous ») dans la Wehrmacht.
Deuxième rafle de Juifs marnais (bilan : 21 arrestations, suivies de déportations).
M. Bouvier, chirurgien, est maire de Reims.
Notables et patrons rémois songent à préparer la restructuration et la relance, en utilisant la législation de Vichy pour créer le premier Comité d’expansion français : le Comité d’Etude et d’Aménagement de Reims et de sa Région (C.E.A.R.R.).
La maison H. Germain et Fils rachète la marque « Binet » à la maison Piper-Heidsieck.
Les trois principaux mouvements de résistance (« Combat », « Libération » et « Franc-Tireur ») fusionnent pour former les « Mouvements unifiés de résistance » (M.U.R.).
Joseph Darnand transforme le Service d’ordre légionnaire en une police supplétive : la Milice, destinée à contrebalancer l’influence du Parti populaire français et du Rassemblement national populaire, à épauler l’action du gouvernement dans la répression du marché noir et à lutter aux côtés des Allemands contre la Résistance.
A la suite de la découverte d’un stock d’armes à la Bourse du Travail de Reims, arrestation pour actes de résistance de 28 personnes.
Institution du Service du travail obligatoire (S.T.O.).
Dans les régions de forêts et de montagnes, les réfractaires s’enfuient et se regroupent spontanément en des maquis non prévus à l’origine par les mouvements de résistance (3.000 maquisards dans le Jura, 1.200 en Haute-Saône, 350 dans l’Ain, 1.000 en Savoie, 200 dans l’Ardèche, etc.)
Première réunion plénière du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) présidé par Jean Moulin, rassemblant à Paris, des délégués des syndicats, des partis politiques et de la Résistance.
A Alger, le général de Gaulle fonde le Comité français de libération nationale (C.F.L.N.), qu’il copréside avec le général Henri Giraud, jusqu’à ce qu’il l’en élimine quelques mois plus tard (9 novembre).
Trahi, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo, à Caluire dans la banlieue de Lyon. Torturé, il meurt pendant son transfert en Allemagne (3 juillet).
Publication de la première mouture du Chant des Partisans dans les Cahiers de Libération.
Plus de 50 arrestations pour actes de résistance et incarcérations, dont celles d’Henri Martin député socialiste d’Hautvillers, de Robert Tritant et de plusieurs membres du réseau « C.D.L.R. » de Châlons-sur-Marne.
Le sous-marin Casabianca du commandant Jean L’Herminier débarque le 1er bataillon de choc de l’Armée française d’Afrique venu aider les résistants du Front national à libérer la Corse.