Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
En désaccord avec le projet de Constitution élaborée par la majorité socialo-communiste de l’Assemblée constituante, et pour protester contre le « régime des partis » qui lui reprochent le coût de sa « politique de grandeur », le général de Gaulle démissionne de la Présidence du Gouvernement provisoire de la République française.
Le socialiste Félix Gouin devient le second président du Gouvernement provisoire de la République Française.
La France accorde le statut de département d’outre-mer à la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane.
La nationalisation de la production, du transport et de la distribution de l’électricité entraîne la création d’Electricité de France (E.D.F.).
Il en est de même pour le gaz, création de Gaz de France (G.D.F.).
Avec l’adoption de la loi Marthe Richard, faisant suite à une décision du conseil municipal de Paris du 15 mars, l’Assemblée constituante entérine la fermeture des maisons de tolérance.
Nationalisation des grandes compagnies d’assurances.
Soumis à référendum, le projet de Constitution élaboré par la majorité socialo-communiste de l’Assemblée constituante est repoussé par 10.584.359 non contre 9.454 034 oui (20,7 % d’absentions).
Mariage d’André Bonnaire et de Fernande Bouquemont, qui lui apporte en dot 4 ha de vignoble sur le terroir de Cramant.
La loi sur la dévolution des biens de presse transfère à l’Etat les imprimeries ayant collaboré avec les autorités d’occupation allemande.
Création d’une Société nationale des entreprises de presse (S.N.E.P.) regroupant 88 journeaux de Paris et 394 de province.
Constitution des Charbonnages de France.
Les Accords Blum-Byrnes, qui prévoient un soutien financier important des Etats-Unis (remises de 2.774 millions de dollars de dettes, nouveau crédit gouvernemental de 300 millions de dollars remboursables en 35 ans, à 2 % d’intérêt, crédit de 650 millions de dollars consenti par l’Export-Import Bank) pour aider au redressement économique de la France, entraînent une polémique sur l’américanisation du pays.
Réalisée au suffrage universel complet, selon un système proportionnel avec répartition des sièges restants à la plus forte moyenne des voix obtenues, l’élection de la seconde Assemblée constituante voit le déplacement des voix vers le centre, au profit des radicaux et surtout du M.R.P., qui devient le « premier parti de France » avec 5.589.000 voix. Communistes et progressistes : 153 élus, S.F.I.O. : 128, U.D.S.R. : 20, radicaux : 32, M.R.P. : 163, modérés : 67, Amis du Manifeste algérien : 11, divers : 3 (18,1 % d’abstentions).
Création du Conseil national du Patronat français (C.N.P.F.).
Geoges Bidault, membre du Mouvement républicain populaire, devient le troisième président du Gouvernement provisoire de la République Française.
Yvon Pétra remporte la finale du simple messieurs à Wimbledon.
Adoption par l’Assemblée constituante de la loi sur l’assurance vieillesse.
Premier Festival du Cinéma à Cannes.
Bien que le général de Gaulle et les communistes aient invité les électeurs à voter non au référendum pour le second projet de Constitution, celle-ci est adoptée par 9.039.032 oui contre 7.830.369 non.
Désormais, l’Assemblée nationale possède le pouvoir effectif, le Conseil de la République n’est plus qu’une Chambre de réflexion.
Création de l’Union française composée de la métropole et des pays d’outre-mer jouissant de statuts divers.
La IVème République.
Réalisées au suffrage universel complet, les élections de l’Assemblée nationale à la représentation proportionnelle voient le P.C.F. devenir « le premier parti de France » avec 28,6 % des sièges : communistes et apparentés : 182 élus, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques algérien : 5, S.F.I.O. : 101, U.D.S.R., radicaux et divers gauche : 77, M.R.P. et apparentés : 172, modérés : 82, non inscrits : 13 (21,9 % d’abstentions).