UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

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Chronologie des évènements

Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)

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13 avril 1872

A la mort d’Eugène Gallice, son épouse Rachel se substitue à lui, au nom de leurs enfants, comme associé dans la maison Perrier-Jouët et Cie.

Henri, l’aîné de ses fils, interrompt ses études pour apprendre le métier de négociant en vins de Champagne auprès de son oncle Charles Perrier.

Six ans plus tard, au décès de celui-ci, il montrera toute sa capacité à prendre la tête d’une entreprise en plein essor, qui aura pleinement profité de l’envolée des ventes de vins de Champagne sur le marché mondial depuis 1870.

Histoire de France
République

1869

La maison Perrier-Jouët et Cie, qui avait déjà innové en indiquant l’année sur les bouchons depuis 1858, est la première maison à la mentionner sur l’étiquette.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

Fin 1858 - avril 1872

Charles Perrier fait de son beau-frère Eugène Gallice son associé dans la maison Perrier-Jouët et Cie.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1858

La maison Perrier-Jouët et Cie est la première à indiquer cru et année du vin sur le bouchon lui-même.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1856 - 1857

Dans son History of the champagne trade in England, André L. Simon indique qu’à cette période le prix des champagnes s’étage en Grande-Bretagne de 13 à 35 shillings la douzaine, avec de rares exceptions comme le Ruinart 1846 (38 shillings), le Louis Roederer 1846 (41 shillings), le Giesler 1846 (46 shil lings) et le Perrier-Jouët K1846 - 1ère Qualité qui atteint 60 à 68 shillings, soit le prix le plus élevé.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

Avril 1855

La Corporation de la City of London choisit la cuvée «  K/TC extra-sec 1846 » de la maison Perrier-Jouët et Cie, pour être servie au déjeuner offert à l’empereur Napoléon III, à Guildhall.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1er janvier 1848 - 20 décembre

Charles Perrier succède à son père, à la tête de la maison Perrier-Jouët et Cie.

Sous sa gestion éclairée, l’entreprise s’agrandit de nouveaux immeubles et de nombreuses vignes à Avenay-Val-d’Or, Avize, Aÿ, Champillon, Cramant, Dizy, Mailly et Mareuil-sur-Aÿ.

Toutefois, malgré les faveurs qu’aurait pu lui valoir sa fidélité à l’Empire, il n’accroît pas de façon sensible la présence de sa marque en France, bien qu’il soit fournisseur de la Cour impériale pendant tout le règne de Napoléon III.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

1846

Un marchand de vins londonien, M. Burne, demande à la maison Perrier-Jouët et Cie de lui envoyer sa cuvée 1846 sans aucun dosage, afin de la vendre comme grand vin de table, plus facilement que le vin mousseux de Champagne vendu habituellement dans la catégorie des vins de dessert, dans laquelle il se heurte à la concurrence du porto et du madère.

Le résultat est un échec, dû en partie au fait de l’absence totale d’addition de sucre, alors que l’opération aurait pu réussir si le vin avait été légèrement dosé.

 

Histoire de France
Restauration

Juin 1834 - mars 1835

Séjour londonien de Charles Perrier, fils cadet de Pierre Nicolas Perrier, fondateur de la maison Perrier-Jouët et Cie, pour maîtriser la langue anglaise.

Rejoint par son père en mars, les deux hommes effectuent un long périple commercial en Ecosse et en Irlande, avant de regagner Épernay.

Histoire de France
Restauration

4 septembre 1821

La maison Perrier-Jouët et Cie emporte son premier marché direct avec la Russie : 2.000 bouteilles sont vendues à un marchand d’origine française installée à Odessa, Jean-Baptiste Aclocque.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

Novembre 1819 - décembre 1847

Pierre Nicolas Perrier dirige seul la Maison Perrier-Jouët et Cie.

Histoire des Vins de Champagne
Restauration

30 juillet 1815 - janvier 1826

Pierre Romain Perrier Fissier, marchand épicier, père de Pierre-Nicols Perrier, fondateur de la maison Perrier-Jouët et Cie, est maire d’Épernay.

Histoire de la Champagne
Restauration

30 octobre 1813 - novembre 1819

Pierre Nicolas Jouët ouvre un nouveau registre de copie de lettres, dans lequel apparaît la mention d’un nouvel associé, Claude Charles Gabriel Bigault de Cazanove, issu d’une famille de maîtres-verriers de l’Argonne, installée au « Four de Paris » à quelques kilomètres à l’Est de Sainte-Menehould.

Six années durant, ils se partagent les responsabilités et les bénéfices au sein de la société Perrier-Jouët et de Cazanove, avant de poursuivre séparément leur histoire.

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

6 février 1811

Le Livre de comptes Clients qu’ouvre Pierre Nicolas Perrier est la seule trace matérielle de la fondation de la maison Perrier-Jouët et Cie : ce jour-là, la nouvelle société achète au colonel George d’Aÿ six pièces de vin blanc à 140 francs et une de vin de taille à 80 francs. Le premier client est un certain Louis Antoine Friboin, sans doute d’Épernay, qui emporte 42 bouteilles et un panier pour 111 francs et 10 centimes.

Jusqu’en octobre 1813, Pierre Nicolas Perrier est associé à son père, qui solde une partie des achats de vins de la société Perrier-Jouët et Cie par inscription des sommes à leur « compte d’épicerie ». Selon cette formule originale de crédit, les vignerons fournissent du vin, puis soldent leur compte en dépensant le produit de leurs ventes dans l’épicerie paternelle de la place du Marché-au-Blé.

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

1811

Comme tous les grands phénomènes astronomiques, le passage de la Comète a été associé par les vignerons champenois à un fait marquant de l’année : une vendange d’une qualité exceptionnelle. « Incomparable sous tous les rapports », écrit un propriétaire d’Ambonnay à propos du vin de cette année-là.

La comète apparaît pour la première fois
sur une étiquette de champagne intitulée «  Perrier-Jouët et Cie Épernay », pour un « Sillery mousseux 1846 ».

Deux étiquettes sans date de la même époque portent également l’étoile chevelue chez les cousins Perrier de Châlons-sur-Marne, Benjamin et Eugène, associés, et Joseph Perrier.

Elle se popularisera sur le miroir de certains bouchons et bornes de propriété du vignoble au cours de la décennie suivante, avec le succès qu’on lui connaît encore aujourd’hui.

 

Histoire des Vins de Champagne
Révolution

26 septembre 1810

Mariage de Pierre Nicolas Perrier et de Rose Adélaïde Jouët, chacun des deux époux recevant 20.000 francs de dot, qui serviront à acheter le siège de la maison Perrier-Jouët et Cie en 1813.

Histoire des Vins de Champagne
Révolution