Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Claude Taittinger, patron de la maison Taittinger, est élu par ses pairs président du Syndicat de Grandes Marques.
Parution de la deuxième bouteille de la « Taittinger Collection » signée Arman, bien connu pour ses « empilements » et ses « objets éclatés » (montres, pendules, cors ou violons), avec les éléments desquels il recrée des compositions esthétiques : sculptures, décors et autres tableaux. Intitulée « Hommage symphonique au vin de Champagne », elle accueille le millésime 1981.
En créant le concept de la « Taittinger Collection », Claude Taittinger, président de la marque éponyme, demande à quelques-uns des artistes les plus reconnus de notre temps d’évoquer le vin de Champagne et ses mythes et, ce faisant, de nous parler d’eux-mêmes. Chaque « bouteille-oeuvre d’art », au tirage limité à quelques milliers d’exemplaires, renferme un champagne millésimé de grande qualité.
Construction du siège social, de la cuverie, des celliers à température contrôlée, de la salle de dégorgement et d’expédition de la maison Bruno Paillard, un bâtiment aux lignes ultra-modernes habillé de verre et d’inox conçu d’après les plans de l’architecte Jacques Bléhaut, entre des parcelles de vignes appartenant aux maisons Taittinger et Besserat de Bellefon, avenue de Champagne à Reims.
Avec sa campagne « Tous les 3 ou 4 ans, il y a dans le champagne un miracle », la maison Taittinger est à l’origine de la première action publicitaire dans la profession du Champagne.
Depuis, année après année, image après image, presque sans s’en apercevoir, elle s’est construite le statut d’un très grand champagne, membre à part entière du club très fermé des grandes marques. Qui ne se souvient de ses campagnes d’affichage : « A quoi bon du champagne, si ce n’est un grand champagne » et « L’instant Taittinger »…
Jean Taittinger reçoit Nikita Serguïevitch Khrouchtchev, son épouse et ses quatre enfants, à Reims.
Cordiale et chaleureuse, la journée est marquée par un déjeuner officiel dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, une visite de la cathédrale de Reims, une visite des caves de la maison Moët & Chandon à Épernay, un grand discours dénonçant les risques du réarmement allemand et un grand « cocktail ».
A l’issue de la journée, le député-maire de Reims, leur remet en souvenir : 13 caisses de champagne, un coffret en argent aux armes de la ville, six microsillons des œuvres de Philippe Entremont et Eric Heidsieck et des boutons de manchette en or.
A la disparition accidentelle de son frère François, Claude Taittinger prend en charge la gestion de la maison Taittinger, n’ayant cesse d’en développer le vignoble, l’image de marque et les marchés au fil des années.
Lancement de la cuvée « Comtes de Champagne » de la maison Taittinger, conçue d’après une idée originale de Claude Taittinger (1er millésime 1952).
Pierre-Charles Taittinger, jeune officier de liaison attaché au Q.G. du maréchal Joseph Joffre, découvre le château de la Marquetterie, à Pierry, dont il fera l’acquisition 15 ans plus tard. De suite, il éprouve un coup de foudre pour cette propriété au style très pur du XVIIIème siècle, accrochée au flanc d’un des plus beaux coteaux champenois et dont les vignobles ont la particularité d’être plantés pour partie de vignes de raisins blancs (chardonnay) et pour partie de plants de raisins noirs (pinot), ce qui les fait ressembler pendant les semaines précédant la vendange à quelque gigantesque damier et explique sans doute l’origine du nom.
Fondation de la maison de négoce en vins de Champagne Ernest Irroy, rachetée en 1955 par la maison Taittinger.
En créant à Reims une société éponyme appelée à devenir en 1931 la maison Taittinger, Jacques Fourneaux est le troisième à s’engager dans la grande aventure du négoce en vins de Champagne.
Faute de capitaux et par connaissance insuffisante de la « technologie », il limite la plus grande partie de sa production à des vins de Champagne tranquilles, rouges et blancs, qui peuvent être vendus plus rapidement et qui ne présentent pas à une époque où l’on maîtrise mal les phénomènes de fermentation, un risque d’ « explosion » au moment de la prise de mousse.