THE FLOWING BOWL
Je n’ai jamais été plus près de la mort par empoisonnement qu’un certain vendredi matin dans la vieille ville de York, après avoir profité assez libéralement du "mousseux" proposé la veille dans une baraque au nord de la Knavesmire. Quoi que je fasse [...], les sensations pénibles, la grosse vague de dépression dans laquelle mon coeur semblait se noyer, ne voulaient pas me lâcher, jusqu’au moment où - l’idée me vint comme un éclair - j’eus la présence d’esprit d’entrer au bar de l’hôtel principal et d’y
demander une pinte de Pommery. [...] Et cette petite pinte-là me réussit si bien qu’une autre prit le même chemin. Je me sentis ensuite suffisamment de courage pour affronter, sans arme, un tigre en train de charger.
1888
Traduit de l’anglais.