LES CENT-VINGT JOURNÉES DE SODOME
PREMIÈRE JOURNÉE
Une cloche se fit entendre dans le salon : c’était celle qui annonçait que le souper était servi.
À l’égard des vins, ils avaient varié à chaque service : [...] au sixième le champagne mousseux [...]. Les têtes s’étant prodigieusement échauffées [...], on se permit [...] une furieuse dose d’impuretés.
SIXIÈME JOURNÉE
Le souper vint ; on l’entremêla de presque toutes les infamies qu’on venait d’entendre. [...] Pour Curval, à qui toutes sortes d’extravagances passaient par la tête, il dit qu’il voulait faire ses orgies seul et fut s’enfermer dans le boudoir du fond avec Fanchon, Marie, la Desgranges et trente bouteilles de vin de Champagne.
1935
Œuvre posthume