L’AUTOMNE
Air : "Victoire ! victoire !"
Quittons la campagne, Joyeux chansonniers, Au bruit du Champagne Et du Désaugiers.
L’INCORRIGIBLE
Air : "Patrie, honneur, pour qui j’armais mon bras."
Suivant de loin les Bernis, les Chaulieu, Je bois d’abord quand je me mets à table ; Je bois encore pour le coup du milieu ; Mais au dessert ma soif est redoutable !... Le bouchon part... Le Champagne a moussé... Je veux finir comme j’ai commencé.
MON "DE PROFUNDIS"
RONDE
POUR ÊTRE CHANTÉE LE JOUR DE MON ENTERREMENT
Pour qui sonne-t-on la cloche ?
C’est pour un gros chansonnier.
Point de ces discours sévères Qui sentiraient l’oraison, Mais du Champagne àpleins verres, Mais des refrains à foison.
Puisqu’il a passé L’onde noire, II faut boire.
Requiescat in pace.
1835
Chansons de N. Brazier