LA FANFARLO
Le champagne déshonorait rarement sa table. [...] La Fanfarlo aimait les viandes qui saignent et les vins qui charrient l’ivresse.
Janvier 1847
“Bulletin de la Société des gens de lettres”
LE TIR ET LE CIMETIÈRE
La fantaisie le prit de descendre dans le cimetière. [...]
Un immense bruissement de vie remplissait l’air. —la vie des infiniment petits, —coupé à intervalles réguliers par la crépitation des coups de feu d’un tir voisin, qui éclataient comme l’explosion des bouchons de champagne dans le bourdonnement d’une symphonie en sourdine.
12 octobre 1867
“La Revue Nationale”
LES PARADIS ARTIFICIELS
DU VIN ET DU HACHISH
COMPARÉS COMME MOYENS DE MULTIPLICATION DE L’INDIVIDUALITÉ
J’ouvre le “Kreisleriana” du divin Hoffmann, et j’y lis une curieuse recommandation. Le musicien consciencieux doit se servir du vin de Champagne pour composer un opéra-comique. Il y trouvera la gaieté mousseuse et légère que réclame le genre.
1860