UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

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Jacques Bouché

Littérature générale (1883)

GALLET ET LE CAVEAU
1698 - 1757

La scène se passe à la fin de mars 1731. [...] Piron, Gallet et M. Collé s’étaient fait attendre ; on se met à table plus tard qu’à l’ordinaire et avec un plus grand appétit. [...] Un champagne mousseux et frais pétillait dans les verres, remplis aussitôt que sablés, faisait oublier l’heure et ranimait à chaque instant le plaisir et la joie.
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Segonzac poussait le culte et l’adoration du champagne jusqu’à leurs dernières limites ; il tirait gloire de s’en griser, et épiait toute occasion de le faire. Ses amis l’y aidaient volontiers, car il avait le vin singulièrement agréable, et plus il s’excitait, plus il devenait tendre.
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Le premier dîner offert à Gallet fut présidé par le père Crébillon. [...] Landel avait réservé pour la fin les plus purs de ses trésors [...]. Fuselier eut le mot de la fin : « Le champagne est préférable à tous ; je sais que les avis sont partagés depuis longtemps ; mais je le proclame hautement, ma voix est au champagne. »

1883