L’ENFANT AU SOUFFLE COURT
Le jeune narrateur habite avec sa tante Fanny, qu’il aime d’un amour platonique et qui va épouser David. Il se rend chez ce dernier ; Fanny est là.
Il nous servit du champagne dans des verres. A la première gorgée la tête me tourna, je n’avais pas l’habitude, forcément.
- Quand partiras-tu ? demandai-je [...] le coeur serré.
- Prochainement, dit Fanny. Avant la fin du mois.
Je bus tout le champagne, David remplit un verre de nouveau.
- J’avais soif, dis-je sur un ton d’excuse. [...]
Elle se mit à pleurer. [...] David lui proposa de boire, encore, elle accepta, elle dit qu’elle avait toujours le vin triste...
1986