D’AZUR ET D’HERMINE
Sally reçoit la visite intéressée de sa mère et de son frère Ludovic.
Elle les fit asseoir, mit le champagne à rafraîchir - un Pol Roger, une cuvée de réserve, Ludovic, qui s’y connaissait, n’avait pas lésiné sur la qualité. [...]
Elle s’amusait avec férocité, attendant une offensive qui ne venait pas. En dépit du champagne qui était excellent, d’un vieux style, mais savoureux, avec un goût très mûr [...], l’ambiance était lourde, empruntée. Il n’y avait que Sally pour trouver cela délectable.
Sally avait calculé le moment exact de son entrée dans la salle à manger du George V [...].
Du champagne avait été mis à rafraîchir, du Pol Roger, précisément ! II avait en la matière les mêmes goûts que Ludovic.
1987