Modalités de la dégustation simplifiée.
Avant de boire le champagne, il faut le déguster. Il appartient d’abord à l’hôte, s’il est au restaurant, de donner après un très bref examen olfactif et gustatif son agrément au sommelier ou, au contraire, de lui exprimer ses observations. S’il est chez lui, il vérifiera de même que la bouteille est convenable. Rien n’empêche d’ailleurs que ce rôle soit joué par l’hôtesse, bien au contraire ; son intuition fait de la femme une excellente dégustatrice.
La dégustation est traitée en détail dans le cours d’œnologie. Même très simplifiée, elle doit se faire sans hâte et selon un processus logique si on veut être en mesure de se former une opinion sérieuse sur le vin qui est examiné. Pour pouvoir juger au mieux des caractéristiques du champagne, il faut que sa température ne soit pas trop basse : on déguste mieux à 12° qu’à 6°. On doit aussi utiliser des verres d’un modèle convenable et remplis au tiers.
Ayant dûment dégusté le champagne, on le boit comme on l’entend, lentement ou rapidement, en petite quantité ou en abondance. Il n’y a pas de règle, mais on peut néanmoins conseiller de ne pas l’ingurgiter, et bien plutôt de le savourer en revenant plusieurs fois à son verre avant de le vider, ce qui permet de prolonger le plaisir que l’on éprouve à déguster ce grand vin. En faisant ainsi, on jouit aussi plus longtemps du joli spectacle offert par l’ascension des bulles. Mais rien n’empêche, dans certaines circonstances, de boire en abondance, de sabler le champagne. Tel est en effet le sens de cette expression.
En dehors des repas, il est agréable d’accompagner le champagne de biscuits secs pour favoriser la dégustation. Avec le champagne brut, les biscuits seront salés, pas ou peu épicés pour ne pas gêner la dégustation ; on pourra aussi offrir des noix, des olives vertes, des cubes de gruyère. Avec le champagne sec ou demi-sec, il faudra servir de préférence des biscuits sucrés, "biscuits roses de Reims" de la maison Fossier.
La dégustation : Arômes et goût