Né le 01/07/1872 à Cambrai (Nord- France) Louis Blériot termine ses études à l’Ecole Centrale. Il créa aussitôt son entreprise : "Les phares Blériot" en 1897. Le développement fut important. Il s’agissait de phares pour l’automobile. Il créa également en 1902 une usine à Londres la "Blériot limited" qui fonctionna jusqu’en 1926.
- Pilote lauréat du 1er meeting d’avions du Monde : Champagne 1909
- 9ème lauréat avec 40 Km du Grand PRIX de CHAMPAGNE 1909 de la distanc
- 2ème Lauréat de la 1ère Coupe Gordon-Bennet de Reims-Champagne (20Km à 70,67 Km/h)
Champion du PRIX POMMERY DU TOUR DE PISTE (10Km à 76,9 Km/h)
Le 31 Octobre 1908, sur un monoplan de sa fabrication, Louis Blériot réalise un vol de Toury à Arthenay. Ce fut le le 2ème voyage de ville à ville en avion car c’est juste la veille (30 octobre) que Farman son rival de Champagne avait réalisé l’exploit mondial du 1er vol de ville à ville en reliant Chalons en champagne au Domaine Pommery de Reims.
Blériot réussit la 1ère traversée de la Manche de Calais à Douvres le 25 Juillet 1909. A bord de son Avion Blériot Type XI, il a décollé du lieu dit Les Baraques à côté de Calais à 4 h 41 et atterrit 36 minutes plus tard à Northfall Meadow du côté de Douvres.
Franchir la Manche en aéroplane est un pari qui fait alors rêver toutes les têtes brûlées que compte le petit monde de l’aviation. La distance est peut-être courte mais chacun sait que l’exploit aura une extraordinaire valeur symbolique. Le Daily Mail promet une récompense de 25 000 francs au premier aviateur qui réussira.
Le samedi 24 juillet 1909, alors que la tempête qui sévit depuis quatre jours s’est enfin calmée, Louis Blériot et Hubert Latham se décident, tard dans la soirée, à tenter la traversée. Le premier doit décoller des baraques, commune proche de Calais, le second de Sangatte. Vers 2 h du matin, les conditions météorologiques semblent favorables. On réveille Blériot alors qu’on juge préférable de laisser dormir Latham…
Août 1909
A 4 h 35, le " Blériot " décolle. A l’approche des côtes anglaises, la brume et les vents contraire rendent périlleux l’atterrissage, mais l’appareil parvient à se poser tant bien que mal sur le terrain de golf de Douvres. Il est 5 h 13. Une seule personne est là pour l’accueillir : le correspondant du journal Le Matin qui s’était muni d’un drapeau tricolore pour guider l’aviateur.
Dans les heures qui suivent, de part et d’autre de la Manche, Louis Blériot est fêté comme un héros. Les Londoniens lui font un véritable triomphe et le petit monoplan est exposé au Selfridge’s, le grand magasin londonien. En France, la presse constate que l’Angleterre n’est plus vraiment une île. Et Franz-Reichel, du magazine L’Illustration, d’écrire : " Le vol historique et inoubliable de Blériot […] a enthousiasmé l’univers ému, et troublé profondément, dans son orgueilleuse sécurité, l’inviolable Angleterre. "
Pour former ses clients, Blériot installe en hâte à Buc (Yvelines) une école de pilotage avant de monter des écoles plus importantes et mieux dotées en matériel à Issy-les-Moulineaux, Pau (Pyrénées) et Étampes (Essonne). Certains de ses clients portent des noms alors illustres : le prince Bibesco (fils de l‘unificateur des pays danubiens, le baron de Cederström, les frères Bertrand, Paul et Jacques de Lesseps (fils du constructeur du canal de Suez), le comte de Vanderburgh, le marquis de Romance, le sénateur Reymond, le comte de Vogüe. D’autres noms, inconnus, vont bientôt devenir célèbres : Robert et Léon Morane, Claude Grahame-White (le premier aviateur britannique), le lieutenant Tricornot de Rose (fondateur des escadrilles dans l’Armée), Jules Védrines (un ancien mécanicien de la Société des moteurs Gnome à Gennevilliers), Emile Aubrun, Dieudonné Costes, Jacques Balsan. Tous achètent des aéroplanes Blériot.