Née à Reims, Nathalie Doucet est issue d’une famille menée par un père pilote de l’armée de l’air. Après quelques années passées chez Feuillatte, la Champenoise s’oriente vers les entreprises connexes et la sidérurgie : Exel industrie, spécialisé dans le matériel agricole, puis Loppin et Jean. C’est la rencontre avec Béatrice Cointreau qui déterminera ses 18 futures années au sein du champagne Gosset, avant d’entrer, en 2020 dans le groupe Lanson-BCC.
Nathalie Doucet est docteur, pas en médecine, mais en marketing. En effet, la présidente de la maison de champagne Besserat de Bellefon a passé une thèse à la fin des années 1980 lorsqu’elle se trouvait au champagne Nicolas-Feuillatte. Son sujet ? « Comment faire d’une marque de coopérative une grande marque. À l’époque, nous allions lancer Palmes d’or. » Parmi ses superviseurs de thèse comptaient Jacques Diebolt, du champagne Diebolt-Vallois, grand spécialiste du blanc de blancs et Roger Duval, ancien président du syndicat de négociants. « Ils m’ont beaucoup ouvert l’esprit sur les problématiques champenoises. » De sa soutenance, passée alors qu’elle est enceinte de sept mois, elle se rappelle en souriant cette phrase du jury : « Le diplôme est valable pour la maman ; pas pour l’enfant. »
Présence dans les organigrammes des maisons