Ville et non pas village, avait au XVIIIe siècle une population du même ordre d’importance que celle d’Épernay, respectivement 3056 et 3362 habitants en 1726, d’après le Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne.Épernay, avec près de 28 000 habitants, est aujourd’hui six fois plus peuplée qu’Ay. Les habitants d’Ay s’appellent les Agéens. On a écrit Ay jusqu’à la fin du XVIe siècle puis, jusqu’au XIXe inclus, indifféremment Ay ou Aï : l’abbé de Marolles écrivait en 1625 dans ses Mémoires : Avenai, auprès d’ Aï. L’abbé Pluche, au XVIIIe siècle, adoptait la même orthographe, mais on lit : Ay produit le meilleur vin sous la plume de P.V. Bertin du Rocheret ( OEuvres meslées, Triolets du maire d’Ay).