SONGE D’HIVER
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Le festin fabuleux aux recherches attiques
S’illuminait de neige et d’iris prismatiques,
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Et le nectar divin, philtre par qui l’on aime,
Faisait étinceler les verres de Bohême.
Aux uns le doux Aï, roulant dans ses glaçons
Tout l’or de la lumière de ses vivants frissons.
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1842
Les Cariatides
ODELETTE ONZIÈME
À Roger de Beauvoir
Ce temps est si sévère
Qu’on n’ose pas
Remplir deux fois son verre
Dans un repas.
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Tant que le vin de France
Et les raisins
Porteront l’espérance
À nos voisins,
Gardons la jeune Grâce
Pour échanson
Et chantons, comme Horace,
Notre chanson !
Et vous, que j’accompagne
Jusqu’au mourir,
Versez-nous le champagne !
Laissons courir
Avec l’or et la lie
De sa liqueur
L’inconstante folie
Dans nos cœurs.
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1856
Odelettes
MASCARADES
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C’est dans notre campagne
Que le pâle champagne
Sur les coteaux d’Aï
Mousse ébloui !
1857
Odes funambulesques
PARIS NOUVEAU
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Paris, où le moët arrose les homards,
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CHEZ BIGNON
ROSE
Oui, tu dis bien, oui, Scholl est vraiment l’Amadis
De la littérature aimable, —mais tandis
Que perdant sa chaleur aux soleils d’or volée,
Ce Clicquot rafraîchit dans la glace pilée
Qu’à ses pieds le garçon naguère amoncelait,
Rosette, mon cher cœur, parlait de Monselet.
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PALÉMON
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Enfants, vous parlez bien :···················
Mais voici le champagne avec les écrevisses !
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1869
Nouvelles odes funambulesques
LES DEUX SOLEILS
Celui qu’une noire tribu
De sauterelles accompagne
Le vaillant roi Guillaume a eu
Quelques bouteilles de champagne.
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1871
Idylles prussiennes