Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Le Comité de propagande des vins de Champagne reçoit le lord-maire de Londres et, en raison du goût des Anglais pour les champagnes anciens, il n’est servi au cours des différentes réceptions que des millésimes antérieurs à 1914 :
- 1906 : Ayala et Cie, Vve Binet et Fils et Cie, Renaudin Bollinger et Cie, Heidsieck et Cie Monopole, George Goulet, Ernest Irroy et Cie, G.H. Mumm et Cie, Perrier-Jouët et Pol Roger et Cie ;
La maison Kunkelmann et Cie, seule propriétaire des marques « Heidsieck » et « Piper-Heidsieck », adopte la forme juridique d’une S.A.
A Épernay, le faubourg de la Folie, devenu au fil de l’Histoire le faubourg du Commerce et la rue du Commerce, acquiert sa dénomination moderne d’avenue de Champagne.
Dans Champagne, Yves Gandon en trace le portrait suivant :
« L’avenue de Champagne, à Épernay, est assurément la seule voie en France à rassembler, sur un parcours en somme restreint, tant de noms à qui notre pays doit, à l’égard du goût, une renommée universelle. L’armorial du vignoble s’y trouve, en effet, représenté par plusieurs maisons, dont plusieurs ont dépassé les cent ans d’âge, et dont Moët & Chandon, Perrier-Jouët, Pol Roger, De Venoge ne sont pas les moindres. […]
« Il flotte dans cette avenue […] la sorte de recueillement ailé qui saisit l’esprit et le cœur à la révélation de toute chose parfaite. »
Dans Montmartre en 1925, un chroniqueur de cette époque, Jean Gravigny, fin œnologue et homme de plaisirs, sacre « Louis Roederer, l’un des plus grands rois du Champagne » :
« Ses vignobles donnent les meilleurs crus. Tous les éléments qui entrent dans les cuvées sont de premier ordre. A boire les yeux fermés dans l’attitude de l’extase, après avoir soigneusement préparé votre palais à la dégustation par un biscuit rose de Reims. Dans vos fêtes de nuit, honorez Louis Roederer abondamment et sans crainte. »
Le Comité de propagande des vins de Champagne reçoit le lord-maire de Londres et, en raison du goût des Anglais pour les champagnes anciens, il n’est servi au cours des différentes réceptions que des millésimes antérieurs à 1914 :
- 1911 : Charles Heidsieck, Joseph Perrier Fils et Cie, Lanson Père et Fils, De Montebello et De Saint-Marceaux.
Le Comité de propagande des vins de Champagne reçoit le lord-maire de Londres et, en raison du goût des Anglais pour les champagnes anciens, il n’est servi au cours des différentes réceptions que des millésimes antérieurs à 1914 :
- 1904 : Werlé et Cie, successeurs de Veuve Clicquot-Ponsardin, Deutz et Geldermann, Pommery et Greno ;
Le Comité de propagande des vins de Champagne reçoit le lord-maire de Londres et, en raison du goût des Anglais pour les champagnes anciens, il n’est servi au cours des différentes réceptions que des millésimes antérieurs à 1914 :
- 1903 : Delbeck et Cie, Krug et Cie
Création de la Société Anonyme de Magenta-Épernay, plus connue sous le sigle de S.A.M.E., spécialisée dans l’élaboration et la vente de vins effervescents de Champagne (et d’ailleurs).
Deuxième ministère de Paul Painlevé.
Maurice Lévy est maire d’Épernay.
A Wimbledon, victoires françaises dans quatre des cinq tournois de tennis.
Instauration de la taxe d’apprentissage.
Création des Chambres de Métiers.
Au Music-Hall des Champs-Elysées, la Revue nègre consacre la danseuse Joséphine Baker et le musicien américain Sydney Bechet.
Par le Pacte de Locarno, la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Angleterre, l’Italie, la Pologne et la Tchécoslovaquie s’engagent à maintenir le statu quo territorial, l’inviolabilité des frontières fixées par le Traité de Versailles et à recourir à l’arbitrage en cas de conflit. En contre-partie de quoi l’Allemagne promet de respecter la démilitarisation de la Rhénanie.
Troisième ministère de Paul Painlevé.
Création de l’Automobile Club de la Champagne (A.C.C.).
Fin du « Cartel des gauches ».
Huitième ministère d’Aristide Briand.
Sous la direction d’Eugénie-Hortense Laurent et de son mari Henri Couvreur, la maison Veuve Laurent-Perrier décline inexorablement jusqu’à cesser toute activité.