UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

Histoire du champagne

La formation des professionnels

Dans le Traité sur la culture de la vigne, qui date de 1801, on lit que l’instruction est nécessaire sans doute dans tous les genres de culture, mais surtout dans celui qui a la vigne pour objet  ; en Champagne on attache une grande importance à la formation des professionnels de la vigne et du vin. On constate qu’elle est beaucoup plus poussée dans les jeunes générations que dans celles de leurs aînés. En 1983, parmi les enfants d’exploitants ayant entre 17 et 25 ans, on en trouvait 42 % dans la technique viti-agricole ou en sortant, 39 % ayant fait ou faisant des études secondaires, 15 % dans l’enseignement supérieur. Seulement 4 % n’avaient pas dépassé le niveau du primaire, contre 61% pour leurs parents.
La formation est assurée sur place par le Lycée viticole de la Champagne d’Avize, les Centres de formation d’apprentis agricoles, les Maisons familiales et divers organismes et groupements, dont le C.I.V.C. La Corporation des vignerons, association bénévole, a repris en 1939 les activités d’enseignement de 1’A.V.c. Elle met sur pied des cours de taille et de greffage, dont les diplômes sont reconnus pour la qualification des vignerons, et délivre également des certificats d’aptitude au machinisme viticole et au secrétariat viticole. Elle récompense chaque année, à la Saint-Vincent, les meilleurs ouvriers de la vigne et les personnalités ayant rendu des services exceptionnels à la viticulture champenoise.
La formation supérieure en œnologie est donnée à la faculté des sciences de l’Université de Reims, mais aussi à celles de Montpellier, Bordeaux, Dijon et Toulouse. Elle est sanctionnée par le diplôme national d’œnologue. La formation des cadres supérieurs de la viticulture et de l’œnologie se poursuit à 1’Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier, en vue du diplôme d’agronomie approfondie, spécialité des sciences et techniques des productions végétales, mention viticulture-œnologie.