Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Robert II le Pieux libère Arnoul, ancien titulaire de l’archevêché de Reims, et le rétablit dans sa charge au détriment de Gerbert d’Aurillac.
Règne de Robert II le Pieux, fils de Hugues Capet et d’Adelaïde d’Aquitaine.
Le Concile de Saint-Basle dépose Arnoul, archevêque de Reims, et met à sa place Gerbert d’Aurillac. Mais le pape Jean XV refuse de ratifier ces décisions, d’où un long conflit entre les Capétiens et la Papauté.
Troisième dynastie à régner sur la France : les Capétiens (14 rois).
L’archevêque de Reims Adalbéron écarte Charles Ier, duc de Basse-Lorraine, de la succession au trône de France, fait élire Hugues Capet et le couronne à Reims, espérant qu’il sera son obligé.
De lui, est issue la troisième race des rois de France.
Règne de Louis V le Fainéant, fils de Lothaire et d’Emma, dernier représentant de la dynastie carolingienne.
Gerbert d’Aurillac (futur pape Sylvestre II) devient professeur à Reims.
Considéré comme le premier savant de son temps, il compte parmi ses élèves : le futur roi de France, Robert II le Pieux, et le futur empereur germanique, Otton II, et leur enseigne, aussi bien les belles lettres et les mathématiques, que l’histoire, les sciences profanes et sacrées.
Adalbéron, frère du comte de Verdun, Godefroi, est désigné archevêque de Reims.
Les évêques de Langres deviennent à leur tour, comtes de leur ville, par la grâce de Lothaire qui leur accorde ce privilège.
Archevêques de Reims, évêques de Châlons et de Langres, ce seront là trois des six pairs ecclésiastiques du XIIIe siècle.
Adso devient abbé de Montier-en-Der.
Règne de Lothaire, fils de Louis IV d’Outremer, sous la tutelle d’Hugues le Grand, puis de son fils Hugues Capet, duc de France, comte de Paris, abbé laïque de Saint-Germain-des-Prés, Saint-Denis, Saint-Martin de Tours, et maire du palais.
Hugues de Vermandois, deuxième fils de Herbert Ier, archevêque et administrateur temporel déchu de Reims, avec Thibault de Blois et quelques « autres malfaiteurs » - écrit l’historien rémois Flodoard dans son Histoire de l’Eglise de Reims - conduit une expédition militaire à Cormicy et dans les villages environnants, à l’époque de la vendange.
Les troupes vident les celliers et emportent le vin vers d’autres lieux.
Robert, puis Herbert II, troisième et quatrième fils de Herbert Ier de Vermandois, poursuivent la politique paternelle de main-mise sur les fiefs isolés, compris entre Saint-Quentin et Troyes, c’est-à-dire en Champagne centrale et septentrionale, afin d’unifier leurs possessions.
Louis IV d’Outremer fait don du comté de Reims à l’archevêque de la ville, Artaud.
Désormais, les archevêques-comtes de Reims sont de véritables seigneurs. dans la ville même, ils ont le château de la Porte-Mars et, dans les environs, ceux de la Neuvilette, Cormicy, Bétheniville, Sept-Saulx, sans compter des châtellenies secondaires et la seigneurie de Mouzon qui se trouve hors du royaume. Ils ont des garnisons en leurs châteaux et battent monnaie.
Moins puissants, les évêques-comtes de Châlons jouissent de privilèges analogues.
Nouvelle invasion hongroise : Toul, Châlons, Reims, la Bourgogne et le Berry sont ravagés de fond en comble.
Règne intermittent de Louis IV d’Outremer, fils de Charles III le Simple et d’Odgiwe, sous la tutelle de Hugues le Grand.
Les Hongrois envahissent la Franche-Comté, détruisent Besançon et s’avancent jusqu’autour de Vouziers et Reims.
Boson II, comte de Vitry, lutte contre les empiètements territoriaux de Herbert Ier de Vermandois, qui cherche à réunir son comté patrimonial à celui de Troyes.
A la mort de Robert, comte de Troyes, la Champagne entre avec Herbert Ier, son gendre, dans l’apanage des comtes de Vermandois.
Règne de Raoul Ier, couronné à Saint-Médard de Soissons par l’archevêque de Sens, Gautier.