Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
En combattant Charles III le Simple, qui n’admet pas sa déchéance, Robert Ier trouve la mort. Son fils Hugues le Grand obtient la victoire et offre la couronne à son beau-frère Raoul, duc de Bourgogne.
Profitant de la maladie de Charles III le Simple et de la révolte des grands féodaux du royaume dépités de l’avoir vu prendre pour favori et ministre l’obscur Haganon, Robert, duc de France, fait proclamer la déchéance du roi. Puis, il se fait élire à sa place, et l’archevêque de Sens Gautier le couronne à Reims.
Par le Traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles III le Simple abandonne à Rollon la Neustrie maritime qui devient de ce fait le duché de Normandie, sous les conditions que le chef viking se reconnaisse son vassal et embrasse avec ses hommes le christianisme.
Charles III le Simple profite de la mort de Louis IV l’Enfant, dernier empereur carolingien d’Allemagne, pour reprendre la Lotharingie tombée dans le domaine germanique depuis 879.
Flodoard (894-966), natif d’Épernay, écrit une Histoire de l’Eglise de Reims qu’il conduit des origines à 948.
Charles III le Simple, seul roi de France.
En vertu d’un accord conclu entre Robertiens et Carolingiens, Eudes se réserve la jouissance de Paris et de la France occidentale jusqu’à sa mort, laissant les pays entre Rhin et Seine à Charles III le Simple. En contre-partie, il fait de son adversaire son héritier.
Naissance à Épernay de Flodoard, futur historien et archiviste de la cathédrale de Reims.
A Laon, Charles III le Simple, appuyé par une ligue de grands féodaux opposés à Eudes, est couronné roi de France par l’archevêque de Reims, Foulque.
Troyes et la Champagne méridionale sont en butte aux ravages de bandes vikings qui remontent la Haute-Seine.
A la mort de Charles III le Gros, les grands féodaux, qui ne veulent pas d’un monarque mineur en la personne de Charles III le Simple, désignent comme roi de France Eudes, comte de Paris, qui est couronné et sacré à Compiègne.
Règne de Charles III le Gros, fils de Louis le Germanique et d’Emma de Bavière, régent de France pendant la minorité de Charles III le Simple, frère cadet de Carloman.
Paresseux, incapable et lâche, Charles III le Gros laisse les Vikings poursuivre leurs ravages à travers le royaume et s’enhardir jusqu’à venir mettre le siège devant Paris.
De novembre 885 à octobre 886, la future capitale de la France souffre cruellement au cours d’un siège de onze mois, mais est héroïquement défendue par ses habitants commandés par le comte Eudes, fils de Robert le Fort, et par l’évêque Gozlin.
Pendant et après le siège de Paris, des bandes vikings s’aventurent en Champagne et jusqu’en Lorraine.
Indignés de la lâcheté de Charles III le Gros et de son incapacité, les grands féodaux, réunis en la diète de Tribur (Allemagne), le déposent en octobre 887 et partagent son empire en sept royaumes indépendants, savoir : France, Bourgogne cisjurane (Provence), Bourgogne transjurane, Italie, Lorraine, Germanie (Allemagne) et Navarre.
Règne de Carloman, après le décès accidentel de son frère Louis III.
Les Vikings ravagent Reims, Laon et Soissons.
L’archevêque de Reims, Hincmar, vieilli et infirme, est obligé de fuir avec son clergé, emportant à Épernay les reliques de saint Remi.
Louis III et Carloman, fils de Louis II le Bègue, recueillent sa succession et règnent de concert, bien qu’ils se soient partagés le royaume.
Robert succède à son frère Eudes, à la tête du comté de Troyes.
Sacre impérial de Louis II le Bègue, à Troyes, des mains du pape Jean VIII.
Règne de Louis II le Bègue, fils de Charles II le Chauve.
Par le capitulaire de Quierzy-sur-Oise, Charles II le Chauve assure aux grands féodaux l’hérédité des fiefs, charges et dignités qu’ils n’avaient possédés jusqu’alors qu’à titre temporaire.
Mort de Lothaire Ier. Charles II le Chauve passe promptement les Alpes dans le but de s’emparer du trône devenu vacant et réussit à se faire couronner empereur à Rome ; mais il meurt sur le chemin du retour, au pied du mont Cenis.