Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Nationalisation des transports aériens.
Par jugement passé en chose de force jugée, il est reconnu que le nom « Clicquot », même employé seul, constitue indivisiblement, de par l’usage, l’élément essentiel de la marque « Veuve Clicquot Ponsardin ».
Le procès du maréchal Pétain devant la Haute Cour de Justice de la République aboutit à sa condamnation à mort.
Grâcié par le général de Gaulle, le 17 août, sa peine est commuée en détention à perpétuité à l’île d’Yeu, où il meurt le 23 juillet 1951.
Hô Chi Minh proclame l’indépendance de la République démocratique du Viêt-Nam.
Ordonnances instituant la Sécurité sociale (assurances sociales et allocations familiales) pour tous les Français salariés.
Débarquement d’un Corps expéditionnaire français à Saïgon, sous le commandement du général Leclerc de Hauteclocque, chargé de rétablir le protectorat français sur l’Indochine.
Condamnation à mort de Pierre Laval (fusillé le 15).
Consultation du peuple français par référendum sur les deux questions suivantes :
1) l’Assemblée élue ce jour doit-elle être consti tuante ?
2) ses pouvoirs doivent-ils être limités selon le projet du gouvernement ?
- à la première question : 17.957.868 oui contre 670.672 non, partisans du retour à la Constitution de 1875.
- à la seconde question : 12.317.882 oui contre 6.271.512 non (20 % d’abstentions).
Réalisée au suffrage universel complet (avec le vote des femmes), selon un système proportionnel avec répartition des sièges restants à la plus forte moyenne des voix obtenues, l’élection de l’Assemblée constituante voit une puissante poussée de la gauche. Communistes et socialistes obtiennent ensemble la majorité absolue : communistes et progressistes : 159 élus, S.F.I.O. et divers : 146, centre gauche : 42, radicaux : 29, M.R.P. : 150, modérés : 53 (22 % d’abstentions).
L’Assemblée constituante réélit à l’unanimité le général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française.
Celui-ci refuse aux communistes un des trois ministères clés qu’ils réclament, mais constitue un ministère tripartite : M.R.P., P.S., P.C.F., où Maurice Thorez est ministre d’Etat et où les communistes détiennent d’importants portefeuilles économiques et sociaux.
Nationalisation de l’Institut d’émission (Banque de France) et des quatre principales banques de dépôt et de crédit.
Albert Dagonnet remplace Maurice Doyard, à la tête du Syndicat général des vignerons de la Champagne, et devient à ce titre, co-président du Comité interprofessionnel du vin de Champagne.
Michel Sicre, syndicaliste, est maire de Reims.
François Taittinger, le troisième fils de Pierre-Charles Taittinger, assisté de ses frères Jean et Claude Taittinger, va donner une impulsion remarquable à la Maison de Champagne qui, depuis quelques années, porte le nom de la famille.
De plus, les caves sont équipées de monte-charges, chariots-élévateurs et autres palettes, tandis que la caisse carton, légère et bon marché, nouveau support de publicité, remplace la caisse en bois dont la matière première est devenue onéreuse, le carton étant également utilisé de plus en plus pour l’emballage intérieur.
Le champagne « doux » disparaît et la proportion moyenne des champagnes « brut » et « extra-dry » qui n’est encore que de 50 % en 1945 passe graduellement à 90 %. On voit même apparaître des champagnes non dosés.
Emile Goutorbe et Henri son fils achètent 10 ha de terres à appellation « Champagne » en friches, sur les communes de Mareuil-sur-Aÿ et Aÿ, agrandissant ainsi leur domaine viticole.
A la fin des hostilités, la maison Boizel ne possède plus que ses murs, sa renommée et l’indéfectible amitié de sa clientèle.Récemment « promu » héritier, René Boizel doit assumer la tâche ingrate de la reconstruction.
Aidé d’Erica son épouse, et avec toute l’énergie d’un ancien champion de France de skiff, il sillonne inlassablement coteaux et vallées, noue de fructueux et durables contacts avec les vignerons, reconstitue patiemment des stocks de qualité et dynamise habilement la prospection et la pénétration des principaux marchés européens (Italie, République fédérale allemande, Pays-Bas, etc. ), tout en confortant ceux de France et de Grande-Bretagne.
Président du conseil d’administration et directeur général de la maison G.H. Mumm et Cie, Société Vinicole de Champagne - Successeur, René Lalou réorganise l’entreprise, reprend l’extension du vignoble, reconstitue les stocks et développe les ventes.
L’opinion d’un auteur anonyme sur la maison Jacquesson et Fils est la preuve vivante qu’une petite maison, bien établie, peut produire des vins de Champagne de grande qualité :
« La grande marque Jacquesson et Fils, une des plus anciennes de la Champagne, est celle qui, depuis un siècle et demi bientôt a maintenu les traditions champenoises avec le soin le plus vigilant. Et si ses vins lui ont acquis dans le monde entier un prestige reconnu par des générations de gastronomes, son ancienneté, fruit de son attachement aux meilleurs principes, lui vaut, parmi les autres Maisons, une place privilégiée et une considération particulière.
« Toujours à l’avant-garde du commerce champenois, Jacquesson et Fils en furent jadis les pionniers. Ceci jette sur la marque un lustre historique et justifie l’estime exceptionnelle dont elle doit être honorée. »
« G.H. Mumm & Cie, Société Vinicole de Champagne - Successeur » devient la nouvelle raison sociale de la Société Vinicole de Champagne Successeur de G.H. Mumm et Cie.
Robert-Jean de Vogüé intéresse les salariés aux bénéfices de la maison **Moët & Chandon** : le personnel profite d’un système de participation qui lui permet, les bonnes années, de percevoir jusqu’à 18 mois de salaires.
Robert-Jean de Vogüé intéresse les salariés aux bénéfices de la maison Moët & Chandon : le personnel profite d’un système de participation qui lui permet, les bonnes années, de percevoir jusqu’à 18 mois de salaires.