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Course Automobile « 12 heures de Reims »

1925 : l’Automobile Club de Champagne ouvre le circuit de courses automobiles de Reims-Gueux
De forme triangulaire originale et spectaculaire, il est situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Reims, entre les villages de Thillois et de Gueux. D’un tracé de 7,816 kilomètres de long, il inclut deux routes départementales et une portion de la nationale 31. Il est inauguré pour le 1er Grand Prix de la Marne en 1925.

Dès le début des années folles, les coureurs automobiles savaient pouvoir compter sur le champagne

1938 : l’Automobile Club de France utilise le circuit de Champagne pour le Grand Prix de France
La première course officielle de Formule 1 y est courue en 1950, remportée le 2 juillet par Juan Manuel Fangio (Argentine) sur Alfa Romeo.

1956 : Champagne et champenoises charment les champions de la Course automobile des "12 heures de Reims".

1963 : Course automobile des "12 heures de Reims". Le champion devant le stand Mercier « Le champagne des Champions ».

1965 : Pedro Rodriguez et Jean Guichet après leur victoire aux 12 heures de Reims sur Ferrari. Jean-Marie Dubois, jeune Directeur des Relations Publiques Moët & Chandon escorte les vainqueurs vers le podium dans la perspective d’une liesse générale déclenchée par l’ouverture du traditionnel Jéroboam Moët & Chandon.

Le circuit était constitué de trois longues lignes droites de la RN31, de la CD26 et de la CD27 et de trois virages en épingle à cheveux : Gueux, La Garenne et la Bonne Rencontre. Les équipes de course se sont efforcées de maximiser la vitesse constante de leurs voitures. De nombreuses batailles se sont ensuivies constituées de glissades et de vitesses élevées. Les organisateurs ont par la suite abattu les arbres des bords de route et de vieilles maisons ont été démolies afin de créer des échappatoires et permettre au circuit d’être encore plus rapide.

Dans les stands de réception privés du 1er étage qui dominent la piste, la Maison Irroy (Taittinger) recevait ses hôtes dans la tradition courtoise de la Champagne.

Le circuit a été utilisé pour la dernière fois par des Formules 1 en 1966, le dernier meeting (avec des courses de F2, F3, R8 Gordini et Critérium FFSA) en 1969 et la dernière compétition (Course de Moto) en 1972 année de sa fermeture définitive. Ce circuit a accueilli 14 Grands Prix de France de Formule 1.

Plus d’une douzaine de Maisons de champagne étaient rassemblées pour sponsoriser la course automobile et contribuer au prestige de la manifestation.

De nos jours les Maisons de champagne ont cessé tout sponsoring sportif ou culturel pour respecter la loi qui les interdit en France.

Les 12 heures de Reims revanche le 24 Heures du Mans.

Organisée la 2ème semaine suivant les 24 h du Mans à neuf reprises, l’épreuve de Champagne marque l’apogée des Sport-prototypes automobiles.

Avec ses longues lignes droites brutalement interrompues par les virages de Gueux, du Thillois et de Muizon, le circuit de Reims compte parmi les tracés les plus rapides du monde. "Temple de la Vitesse", Reims-Champagne est aussi et surtout une ambiance unique, festive et pétillante comme le champagne.

Ecrasé le plus souvent d’un soleil de plomb, rendez-vous des passionnés mais aussi des personnalités de la vie parisienne, le meeting de l’été proposait les plus belles affiches de l’époque. En plus des fameux Grand Prix de l’ACF ou de la Marne, le circuit de la Champagne proposait aussi des épreuves Junior, F2 ou F3 au cours du week-end. Dédié à la vitesse, Reims n’hésite pourtant pas à ouvrir ses portes à l’endurance et aux voitures de Sport.

Prélude à la renaissance des 12 heures, l’épreuve, disputées sur 50 tours, est enlevée par Stirling Moss sur une Jaguar C. Le Britannique, associé à Peter Whitehead sera d’ailleurs le premier vainqueur des 12 heures "moderne" organisées en 1953, après avoir réussi à contenir les Cunningham et profité des ennuis des Ferrari. La marque de Coventry fera d’ailleurs de Reims l’un de ses terrains de jeu favori.

L’année suivante, les Jaguar raflent les trois premières places (devant la Ferrari de Grégory - Biondetti et les deux Cunningham) faisant ainsi partiellement oublier leur échec aux 24 Heures.

Annulée en 1955 après la tragédie du Mans, l’épreuve est à nouveau à l’affiche en 1956. Pour éviter les risques de collision entre petites et grosses cylindrées, deux courses distinctes sont organisées. Disputée le samedi l’épreuve réservée au moins de 1500 cm3 voit la domination des Porsche RS, alors que la course des "grandes" voit une nouvelle fois une totale domination des Jaguar qui prennent les quatre premières places, en l’absence des Ferrari officielles.

Réservées aux GT, les éditions 1957 et 58 seront totalement écrasées par les Ferrari 250 GT qui prendront chaque fois les cinq premières.

Portfolio

  • Virage de Thillois
  • Stand
  • F2 en 1969
  • F1 en 1966