Les vins délicieusement mousseux de Champagne sont les plus célèbres du monde, écrit Alexis Lichine [2], et cela facilite incontestablement les ventes, ce qui permettait à Jean-Michel Ducellier, président du Négoce, de déclarer en 1976 à l’Assemblée générale de l’A.V.C. : « Les ventes n’auraient pas connu un tel succès si la clientèle n’était pas attachée Profondément à notre produit ; c’est évident pour la France, c’est vrai aussi, toutes proportions gardées, pour l’étranger. Cet attrait que représente le champagne pour le consommateur est très encourageant car il constitue un élément capital pour l’avenir. »
Le champagne bénéficie également de son nom qui sonne bien, de son appellation d’origine dont la valeur est universellement reconnue ainsi que de la forme particulière de sa bouteille, même si elle est souvent imitée.
Mais rien ne se fait tout seul et il est parfois plus aisé de produire que d’écouler la production. La commercialisation du champagne recueille heureusement le fruit des efforts de générations de négociants et de vendeurs dont les successeurs, désormais rejoints par les récoltants-manipulants et les coopératives, assurent aujourd’hui par leur dynamisme la fortune du champagne.