En Champagne, du XIIe au XVe siècle, la boisson ordinaire est toujours la cervoise des Gallo-Romains. Le vin est un produit de luxe, accessible seulement à la noblesse, au clergé et, à la fin de cette période, à une bourgeoisie qui s’enrichit dans la fabrication et le commerce des draps. Mais les vins de la Champagne sont déjà commercialisés par les domaines viticoles, laïques et ecclésiastiques, et par les propriétaires vignerons. Le transport en devient habituel, la Champagne jouissant en l’espèce d’une situation favorable, les vignobles étant situés le plus souvent à proximité de la Marne, de l’Aube et de la Seine, et également de l’Aisne, navigable depuis Pontavert. Les vins peuvent ainsi être acheminés par la voie fluviale, le principal moyen de communication de l’époque, sur Paris, Rouen, et ensuite, déjà au XIIe siècle, par mer, vers la Flandre, la Hollande, l’Angleterre, le Portugal, l’Espagne. En 1388, des vins en provenance de la région de Reims et d’Épernay, destinés aux caves de l’hôtel du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, à Utrecht, sont convoyés jusqu’à Mézières. L’officier qui en a la charge a mission de les mettre en la rivière de Meuse pour les faire venir par ladite rizière jusqu’à la ville de Treit en Allemagne. Ce qui ne peut être transporté par bateau bénéficie, pour les charrois en direction du Nord et de l’Est, des chemins aisés qui suivent le tracé des anciennes voies romaines, et en direction du Sud, des routes aménagées pour l’accès aux foires qui se tiennent à Troyes, Bar-sur-Aube, Lagny et Provins.
On a parfois prétendu que le vin avait une place importante dans ces célèbres Foires de Champagne. II est probable qu’il y a donné lieu à échanges, et il est vraisemblable qu’elles ont permis à beaucoup de le mieux connaître. Mais leur objet était essentiellement le commerce du drap et les villes qui les accueillaient étaient extérieures au vignoble, exception faite de Bar-sur-Aube.
Là fut sans doute l’une des causes de la réputation très enviable dont jouissait en Flandre et en Hainaut, dans les derniers siècles du Moyen-Âge, le vin de Bar-sur-Aube. Mais rien, dans ce que nous savons de l’organisation des foires à Bar-sur-Aube, aux XIIe et XIIIe siècles, ne suggère l’idée d’un trafic du vin [1].
Châlons et Reims sont alors les deux places principales du commerce des vins de Champagne. On constate, par des lettres patentes de Charles VI, en date de 1412, que le commerce de Reims repose en grande partie sur les vins qui croissent environ la ville, qui amenés sont et rendus en ycelle [2]. En 1448, un mandement de Charles VII précise que les habitants de Châlons, ville située et assise au pays de vignoble, font des vins... et ont accoustumé de vendre aux marchands de Picardie, Haynau, Flandre et Liège [3]. Les transports vers le Nord s’effectuent en effet depuis Châlons, débouché des vins de la vallée de la Marne et de la région de Vertus, en même temps que place de transit pour ceux de Bar-sur-Aube [4]. Au XIVe siècle, cependant, Reims a su acquérir une situation prépondérante dans le commerce des vins de sa région et de celle d’Épernay, supplantant de plus en plus nettement Châlons.
Les transactions s’effectuent par l’intermédiaire des courtiers en vins. Dès le XIe siècle, prévôts et échevins de la ville de Reims avaient dans leurs attributions la nomination des courtiers. Ce droit leur est confirmé à plusieurs reprises et le 18 novembre 1357 des lettres royales de commission sont accordées à la profession. Le 22 juin 1415, Henri de Villedomenges fait paraître un règlement pour le courretage des vins. Des charges royales seront créées à Épernay en 1531.
En même temps qu’ils pénètrent sur les marchés extérieurs, les vins de la Champagne commencent à être appréciés à la cour des rois de France où ils s’efforcent de concurrencer les vins de Beaune et de Paris. On raconte qu’au cours d’une entrevue qui eut lieu à Reims au XIVe siècle entre Charles VI et l’empereur Venceslas IV, dit l’Ivrogne, roi de Bohême et des Romains, empereur germanique, ce dernier se serait enivré et aurait consenti à tout ce qu’on lui demandait, donnant ainsi l’occasion au vin de Champagne de remporter sa première victoire diplomatique. L’anecdote est quelque peu enjolivée, car dans son Histoire de Charles VI, Juvénal des Ursins, archevêque de Reims, parle de l’entrevue, mais dit seulement que le roi de Bohême fut festoyé en toutes manières bien grandement. [5]
Il est certain, en tout état de cause, que les vins de provenance champenoise sont dès cette époque présents aux festivités qui accompagnent le couronnement des rois de France à Reims. Dom Chastelain donne des renseignements précieux à ce sujet, tirés des archives de la ville de Reims : Au sacre de Philippe de Valois en 1328, les habitants de Reims consommèrent pour le repas qu’ils donnèrent au roi et à toute sa cour trois cents pièces de vin, partie de Beaune et de Saint-Pourçain et partie de Reims. Dom Chastelain cite les prix, d’où il résulte que les vins de Reims, c’est-à-dire, en réalité, les vins de la Champagne commercialisés à Reims, sont nettement les moins chers, même si on tient compte des frais de transport, et il écrit : Il fallait que le vin de Reims fût alors bien peu connu ou qu’il fût extrêmement mal fait pour être d’un prix si inférieur à celui de Bourgogne [6]. On apprend ensuite qu’il faudra attendre le sacre de François II, en 1559, pour que le prix du vin de Bourgogne soit dépassé par celui du vin de Reims, et le sacre de Henri III, en 1575, pour voir ce dernier y régner désormais sans partage.
À partir du XIIIe siècle, les vins de la province de Champagne font leur entrée dans la littérature française. On peut penser que c’est à eux que fait allusion Colin Muset, né en 1190 aux confins de la Lorraine et de la Champagne, lorsqu’il écrit [7] :
J’ai lou vin en tonel
Froit et fort et friandel
Pour boire a la grant chalor
Thibault IV, comte de Champagne, dit le Chansonnier, n’a guère écrit que des vers exaltant son amour platonique pour Blanche de Castille, sans que les vins de sa province trouvent place dans ses poèmes. Mais, au XIIIe siècle, Henri d’Andeli, trouvère normand, est tout à fait explicite dans la Bataille des vins, fabliau qui met en scène Philippe-Auguste :
Li Rois qui ert cortois et sages,
Manda à trestoz ses messages
Qu’il alaissent le meillor querre,
Qu’il trovaissent en nule terre [8],
Premier manda le vin de Cypre,
Vin de Soissons, vin d’Auviler,
Vin d’Espernay le Bacheler,
Vin de Sézanne [9]...
Les vins ayant ainsi été nommés, chacun d’entre eux se présente et fait valoir ses qualités. Certains les exagèrent et Épernay prend la parole pour remettre les choses en place :
Espernay dist à Auviler,
Argentueil, trop veus aviler
Trestoz les vins de ceste table ;
Par Dieu trop t’es fez connestable,
Nous passons Chaulons et Rains,
Nous osions la goule des rains,
Nous estaignons toutes les sois. [10]
Épernay se fait à son tour rabrouer :
Espernay, trop es desloiaus,
Tu n’as droit de parler en Cort. [11]
Quant à Eustache Deschamps, poète, grand commis de Charles V et de Charles VI, né en 1346, il chante les vins de sa Champagne dans divers poèmes, et il se plaît à citer les crus locaux : vin de Vertus, Cumières, Damery, Ay. Vertus, sa ville natale, est souvent citée :
Nez de Vertus, le païz renommé
Ou il avoit ville tresgracieuse
Dont li bon vin sont en maint lieux nommé...
Vertus est ville vertueuse [12]
Ou Dieux fist vertueusement
Mainte fontaine merveilleuse
En sec lieu merveilleusement
Pour arrousez le tenement ;
Bons vins a...
Il est remarquable que ces poètes parlent de crus mais qu’on ne trouve jamais sous leur plume l’expression vins de Champagne, alors qu’Henri d’Andeli mentionne les vins d’Anjou, les vins de Provence. Cela confirme ce que nous a révélé l’étude des prix des vins servis lors des sacres, à savoir qu’au XIVe siècle la notoriété des vins de la province de Champagne n’est pas encore établie. Un district viticole jouit déjà cependant d’une certaine renommée, celui de la Rivière, englobant les coteaux situés sur les deux rives de la Marne, à Épernay et de part et d’autre de la ville. Aux vins de Rivière appartiennent les crus cités par Henri d’Andeli, et par Eustache Deschamps qui fait courtoisement accompagner Vertus, sa ville natale, par Cumières et Damery. La Rivière sera même donnée comme un cru hors pair par le trouvère Watrimont de Couvin dans son fabliau des Trois Dames de Paris [13]. Si les crus appréciés de la Rivière, ceux du pays de Reims, de Vertus, de Sézanne, de Bar-sur-Aube, de Châlons, ne sont pas réunis sous le vocable vins de Champagne, c’est qu’ils sont généralement classés dans les vins français. C’est ainsi que l’on nomme alors les vins des régions centrales du bassin de la Seine, et plus précisément ceux récoltés le long des grandes rivières navigables traversant l’Ile-de-France. En 1367, par exemple, on vend un lot de vins français à la mesure dudit lieu de Reinz [14], sans que soit mentionnée leur provenance champenoise autrement que par l’origine commerciale.
En 1284, par le mariage de Jeanne de Champagne avec Philippe le Bel, la Champagne entre dans le domaine royal, tout en restant sous la tutelle administrative des comtes de Champagne. En 1361, elle est réunie à la couronne de France. Cependant, les temps redeviennent difficiles. Si on excepte le sac et l’incendie de Bar-sur-Seine, les régions viticoles sont relativement épargnées par les paysans révoltés de la jacquerie briarde (1357-1360). Mais la guerre de Cent Ans voit déferler sur la Champagne les Armagnacs et les troupes du roi de France, les grandes compagnies, les Bourguignons, les Anglais, ainsi que des bandes de « routiers » sans foi ni loi. En 1359, Edouard III d’Angleterre, à la tête de 100 000 hommes, vient mettre le siège devant Reims. Il campe à Verzy et le prince de Galles, son fils, se loge à Villedommange [15]. Après 38 jours d’essais infructueux pour prendre la ville et s’y faire couronner roi de France, il doit se retirer. La Champagne est ensuite la victime des raids anglais de Jean de Lancastre en 1373, puis de Buckingham en 1380. En 1420, Isabeau, reine de France, signe à Troyes le traité qui livre la France à Henri V de Lancastre. Mais des places fortes du vignoble continuent la résistance aux Anglais, notamment le Mont Aimé, Vertus, Tours-sur-Marne, Ambonnay, Ay.
Si en 1429, Jeanne d’Arc, née dans un village lorrain situé à la limite de la Champagne, et champenoise par son père, fait sacrer Charles VII à Reims, ce n’est qu’en 1445 que le pays sera définitivement libéré10. Pendant près d’un siècle, avec de rares périodes de répit, la Champagne avait connu dévastations, pillages et misère. Dans une ballade sur la destruction de Vertus, Eustache Deschamps avait écrit :
Li Anglés ont par tout le feu bouté.
Le terroir yert desormais deserté,
On ne tendra compte de la vinée [16].
Le vigneron, comme tous les paysans, avait souffert dans sa chair et dans ses biens. Dans ces années lugubres, c’est comme un cercle meurtrier : la guerre mène à la famine et la famine à la peste ; celle-ci ramène la famine à son tour [17] . Ce fut le cas en 1350, où Reims fut temporairement désertée, et en 1422, où régnèrent la famine et la peste. L’insécurité est constante du fait des troubles, des réquisitions et des exactions. En 1432, Philippe II le Bon, duc de Bourgogne, s’empare d’Épernay et en bannit les habitants pour trois ans. S’y ajoute la pression fiscale, qui croît en fonction de l’augmentation des dépenses militaires. L’institution en 1439 de l’armée permanente a eu pour contrepartie la taille perpétuelle qui grève lourdement le paysan en se superposant à la taille seigneuriale. Le villageois est en outre soumis à la gabelle prélevée sur le commerce du sel, à de nombreux impôts indirects (aides), frappant en particulier les vins, à la dîme du clergé qui est la fraction de la récolte prélevée par l’Eglise et à une foule de droits seigneuriaux et ecclésiastiques.
Pourtant, la guerre de Cent Ans a amené dans l’ordre social des bouleversements favorables aux petites gens et le carcan féodal s’assouplit. Affranchissements, comme d’ailleurs anoblissements, se multiplient, tandis que le servage disparaît. Les domaines sont toujours cultivés par des tenanciers, mais on voit apparaître le journalier, travailleur payé en général à la tâche, tandis que de plus en plus les vignerons arrivent à devenir propriétaires de leur vigne. En effet, si l’Eglise augmente ses biens viticoles grâce aux obits, legs en vignes faits au clergé et aux abbayes afin de pourvoir aux services religieux célébrés après sa mort à l’intention d’un défunt, la noblesse, chaque jour moins riche, se trouve dans l’obligation de vendre ses terres aux roturiers ou de leur consentir des contrats de complant, renouvelés de ceux du XIe siècle, pour la mise en valeur de terres restées ou redevenues incultes. Le morcellement des grands domaines, autres que ceux appartenant au roi ou au clergé, accompagne la hausse des prix qui débute au XIVe siècle. Quand le noble ne trouve pas un riche traitant qui acquière en bloc son domaine, il l’aliène en détail, lopin par lopin [18], d’où la multiplication des petites propriétés. Non seulement les paysans à peu près maîtres de leurs terres étaient très nombreux, mais chacun possédait des parcelles disséminées, très exiguës [19].
Lorsqu’il ne peut devenir propriétaire, le vigneron, depuis le XIIe siècle, bénéficie de contrats de [20] définissant les modalités de la culture d’une vigne appartenant à autrui, transformés en général aux siècles suivants en contrats de fermage, ou plus fréquemment de métayage. La nécessité de restaurer les exploitations après la guerre de Cent Ans, d’une part, les difficultés financières de la noblesse, d’autre part, permettent au vigneron d’exiger des baux qui, pour l’époque, lui sont extrêmement favorables. Il obtient souvent de conserver la libre disposition de la moitié de sa vendange, moyennant une redevance annuelle à payer en vin au propriétaire [21]. Celui-ci garde néanmoins, dans tous les cas, une priorité pour l’écoulement de ses vins, grâce au droit de banvin, lui donnant l’exclusivité de la vente à pot, autrement dit au détail, pendant un temps déterminé.
La vie du vigneron champenois est pénible, si on en croit Sir George Fortescue, parlant des paysans du Nord de la France : Ils vivent dans la plus extrême misère, et cependant ils habitent le plus fertile royaume du monde [22]. Mais il ne s’agit que d’un son de cloche, venu d’un temps où les conditions de la vie paysanne sont loin d’être partout les mêmes. De plus, nous savons que la situation des vignerons est généralement plus favorable que celle des laboureurs à laquelle se réfère Sir George. Certains d’entre eux jouissent d’une aisance incontestable, ainsi que le fait ressortir Lallier dans une étude intitulée Du salaire comparé des vignerons sénonais aux XVIe et XIXe siècles.
Que conclure de tout cela, sinon qu’il est fort difficile de se représenter avec exactitude les vignerons champenois du XVe siècle. On peut seulement dire qu’ils ont payé de leurs misères une amélioration sensible de leur condition [23], beaucoup plus enviable que celle de leurs ancêtres, que leur situation sociale s’est affirmée, et que leur niveau de vie peut, dans le meilleur des cas, atteindre celui des artisans des villes. Une chose demeure certaine : on leur doit le maintien, contre vents et marées, du vignoble champenois. À partir de 1445, une fois la paix revenue, ils s’acharnent à effacer les traces des ravages de la guerre de Cent Ans, comme le font tous les habitants de la Champagne. On reconstruit, mais aussi on reconstitue les vignes endommagées ou abandonnées et on en plante de nouvelles. Avec des hauts et des bas, la superficie du vignoble champenois s’est accrue depuis le Xe siècle, et le nombre des paroisses viticoles n’a cessé d’augmenter. Sur l’aire qui correspond à l’actuel département de la Marne, elles ont plus que triplé en quatre siècles, avoisinant à la fin du XVe siècle, d’après les travaux d’Emile Moreau, le chiffre de 400, c’est-à-dire près de deux fois plus qu’aujourd’hui. La région de Reims est toujours la plus dense, suivie de près par celle de Vitry-le-François qui, de quelques paroisses au Xe siècle, est passée à 95. Viennent ensuite la région d’Épernay (la moitié de la densité de celle de Reims) et, dans l’ordre, celles de Vertus, Châlons, Sézanne et Sainte-Menehould, cette dernière alignant une vingtaine de villages à vocation partiellement viticole.
[1] DION (Roger). Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle. Paris, 1959.
[2] VARIN (P.). Archives administratives de la ville de Reims. Paris, 1839-1853.
[3] GANDILHON (René). Naissance du champagne. Paris, 1968.
[4] ROCHER (Jean-Louis). Recherches sur l’histoire du vignoble champenois. Paris, 1951.
[5] On lit tout de même dans la Chronique du religieux, de Saint-Denys que le 24 mars 1397 (et non en 1398 comme on l’a dit parfois), invité à dîner par Charles VI, Venceslas s’était endormi après s’être gorgé de mets comme à son ordinaire et il ne peut par conséquent assister au repas somptueux que le roi avait fait préparer en son honneur, et que le lendemain il promit de convoquer les prélats et le clergé de son royaume pour traiter de l’union de l’Eglise et consenti au mariage du fils du duc d’Orléans avec la fille du marquis de Moravie.
[6] JADART (Henri). ,journal de Dom Pierre Chastelain, bénédictin rémois 1709-1782 avec ses Remarques sur la température de la vigne ,suivies d’un autre journal et d’observations analogues jusqu’en 1848. Reims, 1902.
[7] MUSET (Colin). Les Chansons de Colin Muset, éditiées par Joseph Bédier. Paris, 1938.
[8] Le roi, qui est courtois et sage, ordonna à tous ses messagers de faire chercher les meilleurs vins qu’il puissent trouver.
[9] Vins champenois d’Hautvilliers, d’Epernay et de Sézanne.
[10] Epernay dit à Hautvillers, Argenteuil méprise trop tous les vins de cette table ; par Dieu tu t’en portes trop garant, nous surpassons Châlons et Reims, nous ôtons la goutte des reins, nous éteignons toutes les soifs.
[11] Epernay, tu es trop déloyal, tu n’as pas le droit de parler à la cour du roi.
[12] La vertu de la région tendrait à disparaître si on en croit un dicton déjà ancien affirmant que Bergères-les-Vertus, village situé à 3 km de Vertus, est réputé comme Le pays des bergères / Où elles ne sont guère ; / Le pays des vertus / Où elles n’en ont plus.
[13] DION (Roger). Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe, siècle. Paris, 1959.
[14] VARIN (P.). Archives administratives de la ville de Reims. Paris, 1839-1853.
[15] GALERON (ME.). journal historique de Reims depuis la fondation de celle ville jusqu’à nos jours. Reims, 1853.
[16] Vinée signifie vendange
[17] MICHELET. Histoire de France.
[18] RAMBAUD (Alfred). Histoire de la civilisation française. Paris, 1887.
[19] LAVISSE (Ernest). Histoire de France. Paris, 1902.
[20] tenure à vinage
[21] DAUZAT (Alfred). La vie rurale en France des origines à nos jours. Paris, 1946.
[22] FORTESCUE (Sir George). Governance of England. Londres, 1885.
[23] CRUBELLIER (:Maurice) et Charles JUILLARD. Histoire de la Champagne. Paris, 1952.