Il demanda
LE ROI VERT
- Y a-t-il quoi que ce soit d’autre que je puisse faire ?
- Un grand Martini avec beaucoup de glace, dit la jeune femme.
Ensuite, champagne et caviar. [...]
- Une marque de champagne particulière ? s’enquit Tôpfer.
- Dom Pérignon 1945 rosé, s’il vous plaît. Trois ou quatre magnums pour commencer. Rien de plus gros : ni jéroboam ni réhoboam et moins encore, surtout pas, de mathusalem. Ça s’évente.
1983
POPOV
Un paquet arriva rue de la Corraterie, acheminé non par la poste mais par un messager muet aux allures de chauffeur de maître. [...] Paul ouvrit le paquet. [...] Il trouva un conteneur de métal à double paroi, l’intervalle étant
empli de glace. De telle sorte que le contenu devait être à la température optimale : huit à dix degrés.
Le contenu consistait en cinq kilos de caviar Béluga et un jéroboam de Dom Pérignon rosé 1959 ; le tout accompagné d’un rectangle de carton où l’on avait écrit, en français : « [...], me flattant d’une amitié à naître. » Le texte était simplement signé : « Popov. » [...]
Ils restèrent au lit les trente heures suivantes, à soigner leur refroidissement à grandes lampées d’eau-de-vie de prune coupée de champagne.
La fin du roman, dans une île de 1 archipel grec des Cyclades.
Ils s’enlacèrent et frent l’amour désespérément.
Le "tachydromos", postier privé, survint deux heures après leur arrivée. [...] Paul ouvrit avec précaution le paquet... Il s’agissait d’une sorte de coffret isotherme, spécialement conçu pour contenir une boîte de deux kilos de caviar, accompagnée d’un magnum de champagne millésimé. [...]
Une carte de bristol était jointe à l’envoi, portant pour toute mention
BONNES VACANCES ! POPOV.
1984