UMC - Grandes Marques et Maisons de Champagne

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Virginia Woolf

Littérature générale (1931)

LES VAGUES
Considérations sur l’indifférence et la curiosité.

II y a aussi le problème insoluble que pose la présence solitaire de ce monsieur à monocle ; et celle de la dame mûre, toute seule aussi, et qui a commandé du champagne.

Traduit de l’anglais par Marguerite Yourcenar.
1931
ENTRE LES ACTES
A la campagne.
« La seule chose dont j’ai besoin, dit Mme Maresa faisant de l’oeil à Candish, [...] c’est un tire-bouchon. » Elle avait une bouteille de champagne, mais pas de tire-bouchon 2.
2. Bien entendu, le tire-bouchon n’est nécessaire pour déboucher une bouteille de champagne que dans les cas désespérés.
« Regardez, Bill, continue-t-elle, levant le pouce (elle est en train de
déboucher la bouteille) les tableaux. » [...]
Ici, le bouchon de champagne saute et elle insiste pour remplir le verre,
de Bart d’abord. [ ] ?
Maintenant c’est à Isabelle qu’elle fait de l’oeil [...]. Ainsi trait après trait,
à force de champagne et de coups d’oeil, elle pose la prétention d’être une’
enfant sauvage de la nature, s’épanouissant [ ] dans cet asile réservé.
1941

OEuvre posthume Traduit de l’anglais

JOURNAL

27 novembre 1925

Dans la conversation je n’arrive pas à conserver tous mes esprits. J’en viens à papilloter et à englober les gens dans une brume de champagne.

24 juin 1932

Dîner chez les Hutchinson hier soir. [] Une certaine raideur diffuse dans la conservation. Le champagne s’impose. [ ] Desmond, de retour de Cambridge, et Abbot (un ami). Très joyeux. Et moi qui trouve son livre si mauvais ! Comment peut-il donc être joyeux ? La conversation tendue fouettée par le champagne était en route.

1980OEuvre posthumeTraduit de 1 anglais.

Correspondance

A sa soeur Vanessa Bel] Skye, juin 1938

Dans les hautes terres de Duncan, les couleurs des arbres verts et pourprés reflétés au milieu de l’eau d’un lac parfaitement immobile d’un bleu profond encerclé de roseaux verts et d’iris jaunes, et tout le ciel, et une colline mauve - bon, assez. Il faudrait être peintre. Comme écrivain, je sens la beauté, qui est presque entièrement couleur, très subtile, très changeante, couler sur ma plume comme si l’on versait un grand pichet de champagne sur une épingle à cheveux.

Traduit de l’anglais.