IVRESSE DE LA MÉTAMORPHOSE
Ce qu’elle savoure le plus, c’est le vin. [.] Au début Christine, religieusement, ne se permet de le goûter que par petites quantités, mais
entraînée par l’oncle, ravi de sa satisfaction visible [...], elle le laisse à plusieurs reprises remplir son verre. Sans le vouloir ou le savoir, ses lèvres se délient. Aussi léger et pétillant que le champagne jaillissant du bouchon, le rire fuse parfois de sa gorge et elle s’étonne elle-même d’entendre cette mousse de joie pétiller, insouciante, entre ses paroles.
Traduit de l’allemand.
1982
OEuvre posthume