Œuvre d’Eric Glâtre de 2001
(actualisation UMC)
Nick Badington, agent britannique du S.O.E. qui travaille avec la résistance locale, guide avec succès du toit de l’hôtel les Berceaux à Épernay un raid de la Royal Air Force chargé de détruire les V2 stockés dans un tunnel ferroviaire de la Montagne de Reims.
Soulèvement de Paris.
Aidés de la population, les mouvements de résistance locaux et la police, livrent de durs combats (bilan : plus de 1.000 résistants tués et 1.500 blessés, 582 civils tués et plus de 2.000 blessés).
Le 24 au soir, les premiers éléments de la 2ème DB du général Leclerc de Hauteclocque atteignent l’Hôtel de Ville.
Le lendemain, une série d’affrontements décisifs permet à cette division d’enlever les derniers centres de résistance allemands (bilan : 130 tués et 319 blessés, côté français).
A 17 heures, à la gare Montparnasse, le général von Choltitz, commandant des forces allemandes de Paris, se rend à son adversaire français.
Opération « Anvil-Dragoon » : débarquement allié en Provence sur la côte des Maures, entre Toulon et Cannes.
Les principaux faits de la campagne sont : la libération de Toulon (23 août), Marseille (28 août) et Lyon (3 septembre), la jonction de la Ière DB du général de Lattre de Tassigny et de la 2ème DB du général Leclerc de Hauteclocque à Langres (13 septembre).
Un bombardement allié rase le tiers d’Aÿ et fait 66 morts civils.
Lucien Bonnot, Pierre Escudié et Pierre Bouché sont fusillés à Châlons-sur-Marne.
Les 1.200 hommes du maquis de Mussy-Grancey qui tenaient la campagne depuis six semaines aux confins de l’Aube, de la Haute-Marne et de la Côte d’Or, sont attaqués par des troupes allemandes très supérieures en nombre, mais réussissent à se replier sur Chaource et à participer à la libération de Saint-Florentin et de Troyes.
Exécution de Georges Mandel, ancien collaborateur de Georges Clémenceau et ministre de Paul Reynaud, par la Milice.
Arrestation pour actes de résistances et incarcération d’André Schneiter du réseau « C.D.L.R. » et de Paul Schleiss de « Libération Nord ».
Arrestations pour actes de résistance et incarcération de 15 personnes à Hautvillers, de 9 personnes à Beine et Nogent-l’Abbesse.
Vagues d’exécutions sommaires pour faits avérés ou présumés de collaboration, s’amplifiant avec les progrès de la Libération : de 30.000 à 100.000, selon les estimations.
Exécution de Philippe Henriot, secrétaire d’Etat à la Propagande du gouvernement de Vichy, par la Résistance.
Un bombardement allié sur Vitry-le-François fait 150 morts civils.
L’Hôtel de Ville, ancien couvent des Récollets, est totalement détruit ; avec lui disparaissent les 30.000 volumes de la bibliothèque municipale et les archives de la ville.
Un bombardement allié sur Reims fait 50 morts civils.
Exécution de l’ancien ministre de Paul Reynaud, Jean Zay, par la Milice.
Une division allemande de montagne, renforcée de 500 S.S. déposés par planeurs, liquide le maquis du Vercors (Dauphiné) : 2.000 maquisards sur les 3.000 engagés tombent les armes à la main ; les 72 habitants du village de Vassieux sont massacrés, ainsi que les blessés réfugiés dans la grotte de la Luire.
Destruction du village d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) par un fort détachement de la division SS Das Reich et massacre de ses 642 habitants.
Quinze résistants sont fusillés à Montgueux.
L’espace de quelques heures les F.F.I. occupent Tulle (Corrèze), tandis que la Résistance met en application les plans préparés avec les Alliés.
Lors de la reprise en main de la ville, les Allemands exécutent par pendaison 99 otages.
Opération « Overlord » : débarquement allié d’un premier contingent de 21.000 soldats sur les plages de Normandie, entre Ouistreham et la région de Carentan (Sword, Juno, Gold, Omaha et Utah Beach) grâce à 700 navires de guerre et 4.266 navires de transport, appuyés par 12.000 avions.
6 résistants rémois sont fusillés à Châlons-sur-Marne.
Bataille de Normandie.
Les principaux faits de la campagne sont : la prise de Cherbourg (27 juin) et Caen (26 juillet), la percée d’Avranches (30 juillet), la prise du Mans (9 août), l’anéantissement des blindés allemands dans « l’enfer de la poche de Falaise » (10 - 20 août), la prise de Chartres (18 août) et la traversée de la Seine (19 août).